Renaud sorti d'enfer
Après le succès de « Boucan d'enfer », il sillonne l'hexagone avec une tournée d'enfer.
Il est remonté très haut, notre Renaud national, depuis que son nouvel album l'a remis dans le droit chemin, et reconduit sous les « projos », sur les plateaux de télé, sur les platines de tous « les nullos de la Bande F M », comme il les appelle dans « Je vis caché », l'une de ses dernières créations. Alors bien sûr, tout le monde est content autour de lui. A commencer par ses milliers de fans de la première heure qui, au fond d'eux, ne l'avaient vraiment jamais lâché. Et tous ceux qui, aujourd'hui, par admiration pour les uns et par snobisme pour d'autres, lui ont offert les plus beaux honneurs dont puisse rêver tous les chanteurs de variétés: trois trophées d'un coup aux dernières Victoires de la musique, deux de plus lors des derniers NRJ Music Awards, auxquels est encore venu s'ajouter tout récemment le Grand Prix de l'UNAC (Union nationale des auteurs et compositeurs).
Belle résurrection pour celui que certains avaient relégué au royaume des épaves. Mais rien n'est encore vraiment joué pour celui qui sort aujourd'hui la tête du... (Ndlr: mot à consommer avec modération), pardon, de l'eau. Car aujourd'hui, pour lui, le plus dur reste à faire: ne pas se laisser (re)griser, ni par le succès ni par l'argent (ses revenus auraient été estimés à 3,7 millions d'euros en 2002), bref, garder la tête sur les épaules, les pieds sur terre, et aller guilleret (il a eu 51 ans le 11 mai) vers la soixantaine. Une autre histoire dont il pourra peut-être nous parler dans les années qui viennent...
Mercredi 4 et jeudi 5 juin à 20 h 30 au Zénith (11, avenue Raymond-Badiou). Prix: 34€. Tél. 05.59.43.96.96.
Mais aussi le 11 juillet à Castres, à 21 heures au stade Pierre Antoine; et le 15 juillet, à 21 heures aux arènes de Dax.