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Mis en ligne dans le kiosque le 23 février 2007.

Manifestations de soutien à Ingrid Betancourt, otage depuis cinq ans des FARC

Cinq ans jour pour jour après l'enlèvement d'Ingrid Betancourt en Colombie par les rebelles des FARC, plusieurs manifestations en hommage à l'otage franco-colombienne ont été organisées vendredi dans l'Hexagone.

A Paris, notamment, un rassemblement citoyen en présence de proches de l'ex-candidate à la présidentielle colombienne et de personnalités a eu lieu place de la Fontaine Saint-Michel, où des silhouettes noires ont été disposées pour marquer l'absence de l'ex-candidate à la présidentielle colombienne, de sa directrice de campagne Clara Rojas, enlevée avec elle le 23 février 2002, et des autres otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). De 11h à 18h, les participants étaient invités à laisser des messages de soutien sur ces silhouettes, pour "les rendre moins anonymes" et les "remplir de vie", selon le comité de soutien d'Ile-de-France.

Par ailleurs, la place de Colombie, dans le 16e arrondissement de la capitale, a été symboliquement rebaptisée "Place pour la libération d'Ingrid Betancourt", dans l'après-midi, en présence de la fille de l'otage, Mélanie, et de nombreux artistes et écrivains dont le chanteur Jacques Higelin et les écrivains Régine Deforges ou Marek Halter.

"Nous avons demandé que la plaque" portant les mots "Place pour la libération d'Ingrid Betancourt" reste "apposée à côté de la plaque officielle" jusqu'à sa remise en liberté, a déclaré à l'Associated Press Pierre Martial, président du collectif artistes et écrivains "contre la mort d'Ingrid Betancourt" créé à l'automne.

Dans la soirée, le chanteur Renaud devait de son côté donner un concert de soutien à Ingrid Betancourt à Caen, à l'occasion de la première de sa tournée.

D'après l'artiste, des intervenants avant et au milieu de son spectacle -après sa chanson sur le cas des otages, "Dans la jungle"-devaient prendre la parole, dont Fabrice Delloye, le père des deux enfants d'Ingrid Betancourt, son fils Lorenzo et différentes personnalités.

"Un journaliste me faisait remarquer que c'était dommage que je ne puisse pas être au Mémorial de Caen où, quasiment à la même heure de mon concert pour Ingrid Betancourt", une conférence-débat intitulée "Les otages dans le drame colombien" est organisée, a déclaré Renaud dans "L'Humanité" de vendredi. "J'ai répondu qu'une action ne faisait pas de l'ombre à l'autre. Elles se cumulent".

D'autres rendez-vous destinés à marquer les cinq ans de captivité d'Ingrid Betancourt étaient attendus dans la journée à Lille (lâcher de ballons sur une place en soirée), Bourges (exposition), Gap (formation du mot "Libertad", la liberté, en lettres de feu sur le parvis du conseil général), Saint-Etienne (rassemblement devant l'Hôtel de Ville avec des bougies devant former le mot "Paz", la paix,) ou encore Marseille (stand sur le Vieux-Port), selon le site web du comité de soutien d'Ile-de-France.

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