Portraits Ozap, le par fr.
Mis en ligne dans le kiosque le 4 décembre 2010.

Renaud : « Je meurs à petit feu »

left Il le confie sans détours : il a « baissé les bras ». C'est un Renaud désabusé et nostalgique qui se confie dans une interview choc au magazine musical Serge et relayée par nos confrères de Pure People.

Absent des médias et des bacs depuis plusieurs années, Renaud n'envisage pas aujourd'hui de retour discographique alors que sortira prochainement un coffret de ses précédents albums en vinyles. Je n'ai pas sorti de chanson originale depuis quatre ans. Je ne sors plus de disques car je suis en panne d'inspiration. C'est un peu frustrant (...) Commenter ce monde, le critiquer, me paraît totalement futile aujourd'hui explique l'artiste, amer, qui confie ne même pas être inspiré par son fils de quatre ans.

Il admet au passage ne plus faire de concert en raison de sa voix qui se « détériore ». Après un comeback triomphal en 2002 où Renaud avait évoqué sans détours son combat gagné contre l'alcool, il explique aujourd'hui avoir retrouvé ses vieux démons. Tout en avouant avoir « repiqué au truc tout doucement », Renaud regrette dans le même temps ses confessions passées sur ses déboires personnels.

Vivant désormais en dehors de Paris pour ne pas replonger, Renaud ne semble pas heureux loin de l'agitation du milieu médiatique et artistique. Ma femme voulait un jardin pour le bébé, elle voulait vivre en banlieue. Et moi, comme un con, j'ai accepté de bonne grâce de trouver une maison où (...) je m'étiole, où je meurs à petit feu. Je suis loin de Paris, de mes potes, de mes petits bistrots lâche-t-il.

« Pour vivre heureux, je vis caché » chantait-il dans un de ses titres en 2002. Mais, il ajoutait déjà à l'époque dans ses textes que ça ne pouvait être qu'avec ses potes « au fond de (son) bistrot peinard ».

Intégralité de l'interview à découvrir dans le magazine Serge.

article original

Aucun commentaire

Soyez le premier à commenter !


(ne sera pas publié)