Evry

Ze_Bestiole    Posté: Dim Oct 02, 2016 7:11 am   (sur le HLM)  

Je reviens à l’instant d’Evry….
C’était juste magique…. Et la magie a continué après le concert car j’ai pu serrer la main à Renaud et le féliciter.
Je dirais juste que Renaud est hautement sensible et fragile, que la chanson j’ai embrassé un flic est très bien intégrée dans son œuvre et encore mieux avec son commentaire du concert.

Brigitte Decampenaire  (Facebook)

Merci un grand merci à Renaud ce fut une soirée et une journée mémorable !! Déjà depuis midi dans la file ( fosse ) à attendre l’ouverture des portes avec les inconditionnels on a ri chanté parlé fait connaissance on a écouté les anecdotes des uns et des autres sur notre Renaud regardé des photos de lui sur nos portables et le temps est passé très vite !!!!
Puis enfin la délivrance la porte s ouvre on se retrouve devant la scène !!!
Renaud apparaît on l’ovationne j’avais acheté des ballons rouges en forme de cœur donnés aux amis et inconnus lol
Le concert commence !!
Beaucoup de larmes car l’émotion est palpable mais aussi des cris des chansons des rires enfin quoi la vie le bonheur de l’instant !!
Mais le temps est assassin malgré tout !!
Vive Renaud toujours vivant toujours debout !! Il est quand même fort le Renaud et le renard — merveilleusement bien.

MANU28 ( Mon forum à moi..)

Euh en fait sa voix a connu un vrai beau déclic juste au début de la 15ème, ta batterie. Ce fut une très belle générale, avec effectivement un public tout acquis, mais rien que de très normal après une absence de 9 ans et une telle joie réciproque de se revoir (son public évidemment mais lui aussi, tellement content de remonter sur scène c’était flagrant, il a répété X fois qu’il nous aimait aussi en retour des marques d’affection…)
Un trou énorme au démarrage de rouge Sang, très bien passé, car bien aidé, néanmoins une baisse de régime du coup j’ai trouvé pendant 2 chansons…je pense qu’il pourrait les switcher pour 2 autres.
Un peu de mal sur Pochtron aussi (qui l’eut cru LOL), mais en effet des moments magiques sur Morgane de toi, Manu, Dès que le vent soufflera, etc. (un bon pot pourri et à la toute fin, il était carbo sur Fatigué, mais il a tenu 2h20 malgré tout et les yeux de tous brillaient quand ils ont rallumé la salle). Putaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin 9 ans, c’est BOOOOOOOON !!!

Alexel Fanfan (Facebook)

Exercice de style… Difficile… Futile….Fût-il…
Oui, IL fut. Hier, 1er octobre 2016.
Et il sera. Éternellement. Epicétou.

RENAUD, je l’ai dans la peau depuis 1975, dès l’âge de huit ans. J’en ai vu des tonnes de concerts mais celui de ce soir a comme un goût de revanche, un goût de miel…. Neuf ans d’attente depuis ce fameux concert inoubliable de la Cigale. Patience, Alexel, ton cadeau si précieux, arrive.

Il est 9h. Je me lève dans mon petit pavillon de banlieue . Ça y est c’est enfin le grand jour… Celui de mes retrouvailles ,de nos retrouvailles avec toi mon frangin Renaud !
J’avais dit à mes amis Renaudiens que je serai à l’Agora d’Évry vers midi.
Mais… regardant l’heure, impossible de rester chez moi plus longtemps. Je prends ma voiture et rejoint Évry en 20 minutes. Il y a déjà six personnes devant moi. On fait connaissance, on se découvre à travers toi, l’Idole.
D’autres arrivent au fur et à mesure et se joignent à nous . On se parle comme si on se connaissait mais c’est un sentiment normal, on partage notre tendresse pour le même homme … C’est une grande famille d’écorchés-vif et de sensibles, les Zamimours de Ren !

Le temps passe mais rien ne presse.

On fredonne puis on chante, on échange, on écoute, on s’écoute, on t’espère…. Encore quelques heures. La presse vient nous rejoindre, sourire aux lèvres et interviewe quelques-uns d’entre nous.
Le message? toujours le même mais peut il en être autrement ?
» RENAUD , on t’aime. »
Il est 18 h, la file d’attente des gradins s’allonge. La nôtre, pour la fosse, est unie. Solidaire .
La pression monte, je n’en peux plus… Sa foule sentimentale à lui, trépigne.
Les portes s’ouvrent : on s’élance pour être près de lui, pour le voir, le soutenir, le porter si besoin est ! On est heureux comme des gosses, tous souriants .
Neuf ans d’attente…. Mais là, on touche le bonheur du doigt !
Notre phénix se présente, magnifique, debout, vibrant.
Et nous, tout petits face au bonhomme (bisous, Bénito !), on lui envoie des tonnes d’amour à travers nos cris, notre joie, nos applaudissements, nos larmes parfois…Nous aussi, on veut faire du bruit.
Inimaginable. Incroyable.
Je ne reviendrai pas sur la voix, vous le savez tous.
RENAUD ne chante pas juste il chante VRAI.
Bordel, faudra l’dire combien de fois !!! 😉
Pendant 2h30, 150 minutes, c’est une totale communion.
Les petits ballons rouges qu’on a gonflés, s’envolent , tandis que nos cœurs gonflés d’amour pour toi explosent ! L’apothéose.

Tu nous quittes, certainement épuisé, mais j’en suis sûre, heureux.
Tu sais qu’on est là, tu l’as toujours su d’ailleurs, mais nous, tes enfants savons que tu ne sais pas à quel point on a besoin de toi !

MERCI infiniment, frangin de cœur… ton retour est gagnant.  Jeu, set et match.

Korrigan   via la boite mail  phenixtour-lasaga@sharedsite.com

Le 1er octobre 1946, c’était ma première rentrée scolaire, le 1er octobre 2016, c’était la première du retour de Renaud. Purée, ça ne me rajeunit pas tout ça.

Bon, direction Evry, ça roule pas mal, et quelques giboulées plus loin, un panneau Evry centre, puis Centre Commercial, on y est presque. D’abord, trouver la salle, bien sûr à l’autre bout du centre commercial, un peu de marche à pieds histoire de se dégourdir les jambes en descendant de voiture. Là, à gauche de la porte, une file d’attente «GRADINS », une dizaine de fans, T-shirt et bandana, et parmi eux : notre copain Artur. Avec lui, on est certains que l’attente sera moins longue.

Dommage, les «FOSSE » attendent à l’extérieur, pas facile d’aller discuter, ou alors, faut aimer la course à pieds. C’est comme ça que notre rendez-vous avec Ze Bestiole a foiré !

On passe le temps comme on peut, on papote tranquillou avec les voisins, on compare les T-shirts. Tiens voilà monamipierrot, 4 bises par-dessus la barrière et il file prendre sa place dans la fille qui s’allonge.

18 heures 30, après la fouille règlementaire mais pas aussi stricte que ce qui avait été annoncé, ouverture des portes, la salle est à nous.

Passage obligé devant la boutique, achats divers et variés, et, OUF, on peut s’asseoir, et regarder la fosse se remplir ; tiens y a untel, oh t’as vu la nana là-bas, on dirait …. et puis une première partie (on nous avait pourtant annoncé : pas de première partie, enfin, bref) qui ne me passionne qu’à moitié, mais il en faut pour tous les goûts.

Et puis enfin, c’est l’heure H.

Je ne vous donne pas la set-liste, vous l’avez tous. Je ne vous donne pas de photos, vous en avez de plus chouettes, que mon téléphone n’aurait jamais pu réaliser. Chuuuuttttttt, ça commence ! enfin, chut, c’est vite dit !

Renaud attaque, la salle suit, les applaudissements fusent, ça marrrrche ! Enfin, non, tout ne marche pas, mon briquet par exemple refuse de s’allumer, c’est malin, un briquet neuf !

Euh, je ne vous ai pas parlé des décors, vous avez vu les décors sur les photos ? Moi, j’ai bien aimé, c’est nouveau, ça change.

Mais le temps passe très vite, toujours trop vite lorsque l’on est en bonne compagnie, les chansons s’enchainent, nouvelles, anciennes en un agréable mélange que déjà les musiciens posent guitares et autres instruments, toute l’équipe salue …. Ah non, pas déjà ! quelques spectateurs se lèvent et s’en vont, ne savent-ils pas que c’est un faux départ ? comme d’hab. après quelques minutes pour faire durer le suspens, tout le monde revient à son poste, ouf !

Quelques titres plus tard, cette fois, il faut bien se rendre à l’évidence, le concert se termine, la fête est finie ….. mais pas de panique Renaud, on revenira !

Greenpuce   via la boite mail  phenixtour-lasaga@sharedsite.com

LE RETOUR DU FRANGIN A NOUS QU’ON AIME

Pratiquement 9 ans jour pour jour après le mythique concert de la Cigale, ce samedi 1er octobre 2016 marquait pour nous tous, le retour de Renaud sur scène.

Centre Commercial d’Evry 2, un samedi après-midi …

1er indice d’un bonheur annoncé : au milieu des familles en plein ravitaillement hebdomadaire, on aperçoit ici et là des jeunes, des moins jeunes et des p’tits gosses arborant joyeusement le célèbre bandana rouge.

C’est bon signe : nous sommes bien au bon endroit pour ces retrouvailles tant attendues.

Le temps de traverser le labyrinthe du centre commercial et nous voilà devant l’entrée de la salle « Les Arènes de l’Agora ».

Le concert est à 20 heures, mais lorsque nous arrivons à 15h30 , il y a déjà beaucoup de monde patientant dans les barrières.

Quel bonheur de retrouver les vieux fans, les vrais de vrai, fidèles parmi les fidèles, toujours là depuis la nuit des temps !

L’accueil vraiment chaleureux de notre irremplaçable Artur, les mots supers gentils d’Alexel Fanfan toujours aussi sympa, et puis Franck, et puis Nicolas et puis Ze Bestiole, et puis Monamipierrot, et tous ceux que j’oublie (excusez moi les potos).

A 18 heures, le Service de la Sécurité arrive et tout s’organise alors tranquillement avec le sourire : la fouille des sacs, le passage de chacun au détecteur, …

Les personnes à mobilité réduite se voient aussitôt proposer des chaises pour ne pas continuer à attendre debout et entreront les premières, calmement, dans la salle.

Bravo aux vigiles pour leur grande humanité !

A 20h05, Renaud entre sur scène, et entame son spectacle par « Toujours debout », accompagné par ses 6 musiciens.

Je n’ai pas pris de notes pendant ces 2h30, ni de photos, ni rien du tout, afin de profiter vraiment, à 100%, du concert. Mais de tête, parmi les très nombreuses chansons que nous a offertes Renaud, je peux vous citer, pêle-mêle :

  • PS; Excuse Greenpuce, mais je coupe la play-list , on l’a connaît, elle circule par ailleurs et n’amène rien au texte de plus que …. « …et j’en oublie forcément ! »

A mes yeux, ce qui a caractérisé, en premier lieu, le concert d’Evry, par rapport à tous les précédents, c’est le décor.

Cette fois, pas de bons gros décors bien costauds construits sur scène, comme au Zénith 84, 86, 2002-2003, ou comme à Bercy en 2007, mais des projections vidéos en 3D adaptées à l’atmosphère de chaque chanson : une magnifique vue animée de Venise pour « Héloïse », une immense bibliothèque ancienne pour « Les mots », l’océan à perte de vue pour « Dès que le vent soufflera », la statue du Maréchal Ney, à côté de la Close, pour « la Médaille », un beau carrousel pour « Mistral gagnant », …

Carrément magiques ces vidéos, merci Renaud !

Par contre, pas de projections en arrière plan pendant « La ballade bord-irlandaise ». J’étais un petit peu déçue, les paysages de l’Irlande sont tellement jolis.

Ben, c’est pas grave, à ce stade du concert, j’en ai tellement pris plein les mirettes pendant la plupart des autres titres …

Après l’originalité des somptueux décors, pour moi, la seconde caractéristique de ce premier concert du Phénix tour est l’incroyable communion du Frangin avec la salle.

A deux reprises au cours de la soirée, Renaud est interrompu par le public.

Au début, dans un élan spontané, toute la salle entame un « merci Renaud, merci Renaud, merci ! … merci Renaud, merci Renaud, merci !». On se serait cru à La Cigale. Touché en plein cœur, le Frangin !

Un peu plus tard, alors que depuis le début du concert, des ballons rouges en forme de cœur volent de spectateur en spectateur face à la scène, d’un coup, quelqu’un s’écrit « Renaud on t’aime !», à quoi il répond qu’il nous aime tout autant. Tonnerre d’applaudissements !

La complicité du Frangin avec son public a toujours été la marque de fabrique de Renaud, mais à Evry c’était encore plus intense, comme si le public venu assister à cette première était, d’emblée, tout acquis à sa cause.

Pour finir, je voudrais juste vous transmettre le plaisir que j’ai ressenti à revoir les vieux fans, compagnons de route de tant de concerts, à replonger dans l’ambiance chaleureuse de la salle, à réentendre toutes ces chansons qui ont marqué ma vie depuis 40 ans … en un mot, j’ai été la plus heureuse des Greenpuce à retrouver Renaud, le seul, l’unique, le vrai : notre Frangin !!!

Monamipierrot   via la boite mail

Voilà c’est fait, la première est passée ou plutôt la générale. Allez un petit (ou pas) résumé en essayant d’être objectif quoique qu’avec les gens que j’aime j’ai du mal.

J’avoue que j’appréhendais un peu, je pense comme beaucoup de personnes, comment va-til être ? La voix ? Et en plus c’était la première fois que ma dernière fille allait le voir sur scène, elle qui comme ses sœurs a été gavée aux chansons de l’idole.

Bon je me lance, arrivés avec mon épouse et ma fille vers 17 heures, je m’en vais faire la queue pendant que mes femmes vont faire un tour dans le centre commercial (pas d’inquiétude j’ai gardé ma carte bleue). Je fait un brin de causette avec Grennpuce et Korrigan, elles sont à fond, prêtes à chanter avec lui. Ensuite le pied de grue en attendant l’ouverture.

Vers 18h30, bien entendu mes amours m’ont rejoint (sans rien dépenser un exploit) et nous rentrons dans la salle s’installer dans les gradins, excusez-moi mes les fosses ce n’est pas trop mon truc, j’aime bien voir un spectacle avec une vue d’ensemble sur la salle et la scène. Et mine de rien je sens que mes genoux de plus en plus (qu’est-ce que ça va être quand je serai vieux comme SV Pat). Le temps d’acheter le programme que j’aime beaucoup et un tee shirt « Tête de mort » (je sais ce n’est pas original) et on nous diffuse un petit film rigolo et triste à la fois sur la consommation. On n’entend rien à la fin car les musicos s’installent derrière le grand rideau blanc, forcément le public commence à devenir intenable.

Maintenant le show, d’abord je tiens à préciser que je n’ai pas pu assister à la dernière Tournée « Rouge Sang » car je vivais très loin de la France à ce moment là, donc mon dernier repaire était la « Tournée d’enfer ». Je me souviens que j’avais trouvé la voix inaudible pendant 3 ou 4 chansons, avec un sommet « L’entartré ».

Pas cette sensation hier soir, certes la voix est usée par les excès anisés et le tabac mais ça peut aller. Bon il faut avouer qu’il parle plus qu’il ne chante un peu à la Gainsbourg, c’est parfois juste et d’autres fois pas trop mais il est là, c’est bien l’essentiel. De toute façon, nous le public, on était là pour chanter avec lui, j’ai trouvé qu’il y avait une belle ambiance.

J’ai bien aimé les projections pendant certaines chansons, notamment « Mistral gagnant » et « Les mots », les musiciens ont bien assurés malgré quelques problèmes techniques mais c’est normal c’était la générale. Renaud n’a pas encore la forme olympique, je pense que le trac y est pour beaucoup, il s’est loupé sur « Rouge Sang » s’est repris à 2 fois, a oublié le premier « oh hisse et ho » sur « Dés que le vent soufflera » mais pas le public, « Cheveux blancs » moyen, « Ta batterie » pas terrible. Sur certaines chansons si on n’est pas des fans, on a du mal à les reconnaître, le début de « Fatigué » pas top. Mais nous ne lui en avons pas tenu rigueur, au contraire. Il a fini avec « Fatigué » et je pense que c’était également son état. Il a tenu 2h30 quasi debout tout le long, n’a pas fumé une clope (c’est à signaler).

Ce fut une belle soirée, émouvante, et en plus ma gamine a adoré, j’aurais tellement aimé qu’elle connaisse la tournée qui a suivi à « La belle de mai » en 95… Je ne suis pas adepte du «C’était mieux avant » mais plutôt du « C’est différent ».

Enfin, je finirai pas mes tops et mes flops de la playlist.

Flops : « Cheveux blancs », « Ta batterie ,» et éventuellement « Pochtron »

Tops : « La téloche », « Manhattan Kaboul », « Manu », « Morgane de toi », « Mistral Gagnant », « La vie est moche », « Les mots ».

Et mon gros top, l’ambiance !!!

 

Goldine (le Forum du HLM)

Paris, le 29 septembre 2007.
L’histoire du concert de samedi, elle commence ici.
On sort de La Cigale et on se dit qu’après ça, les concerts classiques vont paraître bien fades. On a la chance inouïe d’avoir vécu quelque chose d’unique, d’indescriptible.
Putain comme on est cons… On ignore complètement que le gars qui vient de nous offrir le meilleur de lui-même, il va sombrer, encore. Nous, on est là, heureux, on le croit à l’abri et on imagine déjà la prochaine tournée. Innocents.

Et le temps passe. Et Renaud se fait rattraper par ses démons, encore. Plus que jamais. Et la vie de chacun suit sa route, discrètement. On s’éloigne un peu. On a des projets, nos vies s’accélèrent et on ne remarque même pas le temps qui passe. Moi, je me découvre en devenant maman, et comme c’est de loin ce que je préfère au monde, je laisse les concerts de côté. Passer de 2 concerts par semaine en moyenne à … Plus de concert du tout, ça fait un sacré changement dans une vie. Mais les spectacles pour enfants et les bricolages en papier mâchés valent toutes les chansonnettes du monde, qui ne me manquent même pas puisque je n’y pense plus. Les enfants débarquent dans ma vie et la bousculent, et la bouleverse. Et tout prend sens. Je n’oublie pas quand même et lis du coin de l’œil les articles qui décrivent les débauches de celui sans qui ils n’auraient jamais vu le jour, de celui à qui je dois tout ce qui m’est arrivé de bien, finalement. Parfois, comme pour me préparer, je me dis que peut-être, je vais recevoir un texto, ou peut-être, je vais voir passer un statut sur les réseaux sociaux, ou peut-être, j’entendrai à la radio, que ce gars-là n’est plus.

Puis, des rumeurs sur un album. Mwa ha ha. Sérieux ? Du dernier sorti, Molly Malone, je n’ai pas réussi à écouter une seule chanson en entier. Alors tant de temps et de Ricard plus tard il ne faut pas déconner… Mouais. Ils en parlent mais ce n’est pas demain la veille qu’il sortira.

Et une nuit à discuter avec les vieux copains, pour patienter, en attendant de découvrir une première chanson… et « Nom de nom ». Et « sauvageons ». Sérieux, Renaud, tu m’as bien regardée ? J’ai l’air d’une sauvageonne, à aller border mes gamins chaque soir avant d’aller me coucher, pas trop tard, y’a boulot demain et faut aller déposer le grand à l’école ? J’écoute les diffusions suivantes, et oui, c’est bien ça qu’il a dit… Bon bah voilà, je me doutais bien qu’il ne fallait pas en attendre grand-chose de ce nouveau disque. Si mon collectionneur de mari n’avait pas insisté pour l’acheter, je n’en aurais même pas voulu, après écoute du premier extrait. Ouais, bien sûr que je vais l’écouter quand même. En m’attendant au pire. En m’attendant, en fait, à décrocher avant la fin de toutes les chansons, comme le précédant.

Finalement, je ne jette pas tout, de cet album. Même pas celle dont la lecture du titre m’avait fait bien rire. « La vie est moche et c’est trop court ». Punaise, t’es allé le chercher loin celui-là, quelle imagination… Mais il arrive à me convaincre, finalement. Pardon, parce que je n’y croyais franchement pas. Mais non, je ne jette pas tout. Mais oui, il tournera même dans ma voiture, ce CD. Même que quand mon « Quatrans » chantera « petite fille slave », je me dirais qu’il faudrait peut-être que je trie ce que j’écoute en sa présence. A vrai dire, quand il chantera « j’ai entendu un flic », je commencerai réellement à filtrer ce que j’écoute avec lui. Enfin, ça aurait pu être pire, il aurait pu réciter « La nuit en Taule ». Celle pendant laquelle chaque fois que j’entends « pour y retourner plusieurs fois, y’en a qui doivent aimer ça », j’ai envie de répondre « parce que ici tu crois que c’est drôle, tu crois qu’la rue c’est les vacances ? ». Pauvre Slimane… Bref. L’album est sorti, et je dois bien admettre que même si ce n’est pas le Renaud de « La Belle de Mai », il y a quand même du bon. Un peu honte de ne pas y avoir cru, #1.

Des rumeurs sur une tournée… Et les dates. Et les places en vente. David et moi on ne s’interroge même pas. Ok les concerts c’est plus notre trip, c’est plus notre vie. Mais c’est Renaud, peu importe ce qu’il est devenu, peu importe ses nouvelles lubies. Comme si c’était une invitation personnelle. Il a bouleversé nos vies. On ne peut pas être absent aux retrouvailles. Alors on accepte le rendez-vous, on réserve nos billets, après avoir cherché un moyen de garde pour les bébés HLMiens qui vont donc découcher, le petit pour la première fois. Allez, fais pas la tête, c’est grâce à monsieur si t’existes, mon p’tit loup. Ok ça ne va pas être le concert de notre vie. Il a déjà eu lieu, 9 ans et 2 jours plus tôt, on l’a déjà dit, on sait. Ok le gars est bien amoché d’après les passages qu’on peut entendre à droite et à gauche, et qui ne le serait pas avec son vécu. Il est vivant, hé, c’est déjà un miracle.

Allez, bisous bisous les enfants, à demain. (cœur de maman brisé). On fait la route en chantant à fond la caisse et je fais semblant de ne pas avoir envie de pleurer. Mais quand on arrive dans le centre commercial de l’Agora d’Evry, on entend cette voix familière qui raisonne pendant les répèts. Et j’ai 10 ans de moins, instantanément. Punaise, on dirait qu’il va bel et bien avoir lieu, ce concert, et même que peut-être, ça ne sera pas si mauvais que ça.

Dans la file, le sentiment qui prédomine, c’est la retenue. « peu importe ce que ça va donner, on va faire la fête avec lui. On le portera ». Ma voisine a à peu près tout résumé je crois, c’est l’idée générale. On ne s’attend pas à un grand show, même pas les plus acharnés, tous ont un minimum de lucidité et savent que ça va être très compliqué, ce soir. Et qu’on se connaisse ou pas, on est une bande de potes, ceux qui ne le sont pas encore le deviennent instantanément pendant l’attente. Ambiance de pré-concert, j’avais oublié combien je t’aimais…

Et les portes s’ouvrent. On est bien placés, au 2e rang pile au milieu, on va pouvoir se sentir des vrais acteurs de ce spectacle. Car oui, spectacle, il y aura. Mais d’abord, la honte de la soirée : le film poignant, émouvant, révoltant, mais surtout incompris par le public qui se met à huer, crier, siffler, alors qu’à l’écran apparait pile à cet instant une photographie des plus choquantes de l’holocauste… Vous n’avez rien compris les gars, et vous faites chier putain ! Pour la première fois de la journée, j’aimerais être partout sauf ici, je ne veux pas faire partie de ce public de crétins… ça parait interminable, on ne comprend plus rien à la projection, mais enfin ça s’arrête.

Un tunnel sombre, tapissé de vieilles affiches en partie déchirées. La lumière au bout du tunnel. Et… Lui. Le rideau tombe et il est là. Et l’émotion est présente elle aussi. La chanson d’entrée de scène n’est une surprise pour personne, elle était écrite pour. Il commence à chanter. Bon, c’est vrai, c’est plus du récit que des chants. Il n’en fait pas plus que ce que sa voix pourrait supporter et c’est bien comme ça. C’est humble et sobre. Il est bien là, vivant, debout. Dire que je ne croyais même pas à l’enregistrement de l’album.

Dans la salle, l’ambiance éclate. Il nous a donné rendez-vous, on est venu, en ayant peur du lapin, en imaginant ne voir qu’une pâle imitation bancale de ce qu’il a été, et finalement il est bel et bien là. On laisse tomber nos craintes pour profiter tout simplement. Pour prendre ce qu’il a à donner, pour lui rendre l’amour qu’il nous donne. Les chansons défilent et il tient le coup, et je n’en reviens pas. Il revient de si loin, et il est là juste devant nous, et ce qu’il fait tient largement la route. Il a gardé son sens de l’humour, cette volonté d’échanges avec le public, et même les chansons que je n’apprécie pas forcément passent bien sur scène. Il émeut, révolte, amuse, joue au yoyo avec nos émotions. Comme quand on revoit des années après un vieux pote perdu de vue et que le courant passe comme si on ne s’était jamais quitté.

Le décor est majestueux. Si j’avais dû en parler avant le concert, j’aurais dit « un écran, c’est pas un décor ». Comme quoi j’ai vraiment eu tort sur toute la ligne. C’est sobre, c’est pertinent, c’est parfait. Les animations tiennent une place très importante sur scène, sans pour autant prendre trop de l’espace, de l’attention. Le dosage est impeccable.

Et puis, Morgane de toi. Ce moment où tous ceux qui l’ont déjà vu en concert se crispent un peu. Et le refrain. On grimace presque d’avance. Et… Et ? J’ai rêvé ? Mal entendu ? Il l’a tenue non ? Faut que je tende mieux l’oreille, les chants du public doivent me perturber… Heuuu ? Bah non en fait j’avais bien entendu ! Il le fait ! C’est juste, et il la tient, cette fichue note qui nous a jusque-là bien cassé les oreilles ! C’est LE moment du concert. Le public l’acclame. Personne n’en revient. Ça laisse présager tellement de bien pour la suite de la tournée…

Et tant de cadeaux dans la playlist. Certaines dont je ne me souvenais même plus qu’elles avaient déjà été chantées sur scène ! On parlait d’une précisément juste avant d’entrer dans la salle, en plaisantant. Eh, mec, tu nous a entendu et tu l’as rajoutée au dernier moment, c’est ça ?

Il nous préparera longtemps à sa sortie de scène. C’est là que je pense à mes enfants. Parce que je suis un peu dans leurs godasses quand je l’entends annoncer une heure à l’avance que le show touche à sa fin. « Clément ? On va y aller. Non pas tout de suite, mais bientôt ». Ouais, t’as raison Renaud, et c’est la bonne façon de t’y prendre parce que j’ai encore perdu quelques années en cours de route, et là de suite, j’ai 4 ans. Et c’est Noël.

Puis ce Medley de fou. Les textes qu’on n’espérait même pas et qui sont quand même représentés. 4 ans, j’ai dit. D’ailleurs je saute, je danse, et c’est mon dos, mes jambes qui me rappellent qu’en fait, j’ai un tout petit peu plus que ça. Merde. Désolée, gars à côté de moi, je t’ai lancée là-dessus et en fait, je n’ai pas tenu jusqu’au bout.

Déjà, la sortie de scène. Le phénix qui renaît de ses cendres. Je trouvais l’image un peu prétentieuse il y a quelques heures à peine, il faut admettre qu’il m’a convaincue. On n’avait réservé des places que pour 2 dates. On n’a pas besoin d’en parler, David et moi nous regardons quand ça se termine, et on sait qu’on en fera plus que ça. Les premières phrases qu’on échangera plus tard, ça sera : « c’est quand et où les prochaines dates ? Il va quand là, et là-bas ? »

Les lumières se rallument et je reste un peu immobile, comme pour grappiller un peu plus de ces moments magiques. Dire qu’il va falloir quitter la salle. Ne pas trouver de bistrot ouvert alors que je rêve d’une bière. Retourner à l’hôtel et ne pas réussir à s’endormir. Refaire le concert 1000 fois dans ma caboche. Me réveiller quand même tôt parce que les enfants à récupérer, même si l’on n’a pas d’impératif horaire, c’est dimanche, y’a encore la route à faire et école demain.

Nous sommes déjà lundi matin, il est 1h47 et mon réveil sonne dans trop peu de temps. Je suis incapable de trouver le sommeil, parce que je suis bloquée à samedi soir, à Evry. Ce moment où un vieux copain, qui ne me connaît pas alors qu’il a fait de ma vie ce qu’elle est aujourd’hui, m’a donné une belle leçon et m’a rappelé que tout était possible, que tout pouvait arriver. Ce vieux copain qui ne me connaît pas, mais que j’ai retrouvé presque comme si je ne l’avais jamais quitté. Ce vieux copain à qui je dois mes enfants, que je vais aller border parce que le petit se met toujours dans des positions inconfortables pour dormir et que le grand aura surement fait tomber sa couette par terre. Ce vieux pote qui ne lira jamais ça mais que du fond du cœur je remercie. Et à qui je demande pardon, aussi, parce que jusqu’au dernier moment, je n’y croyais pas. Pas du tout.

Dans une vie, tout peut arriver. Pour preuve, le 29 septembre 2007, et ce chanteur qui invite son public pour un show de 5h30 et laisse libre choix aux spectateurs de la moitié de la playlist. Il l’avait dit à Marc Aymon, pourtant, que « Les héros y meurent jamais »…

 

Nicolas Ganz (Facebook)

Nous attendions tous avec impatience ce moment depuis un été indien très fraternel, le 29 septembre 2007 à la Cigale …
9 ans après, le grand retour de Renaud sur scène, à Evry, m’a émerveillé.

J’ai toujours su que tu reviendrais un jour, Frangin, et par la grande porte, celle qui mène à la lumière pour nous éclairer, nous guider dans tes proses et dans tes riches rimes.
L’espoir fait vivre, la patience est toujours récompensée …  » Rien ne sert de courir ( sauf pour gagner les meilleures places de la fosse ), il faut partir à point – à temps –  »

Depuis le 21 juin 2015 et ton  » J’arrive !  » en une du Parisien, je comptais les mois, les semaines, les jours, les heures et les minutes.
Jusqu’à une douce fièvre dont je ne veux pas guérir et qui m’habite toujours mon esprit. Ça s’appelle l’émotion !

Et ta première m’a fait couler des rivières …
Le ruisseau est sorti de son lit dès l’aprèsM, dans la file  » fosse  » d’attente pour me retrouver à 3 mètres de toi dans la fosse.
Arrivé sur place à 12h15, une attente pas si longue tant l’ambiance est chaleureuse parmi les fidèles de la première heure des tous premiers concerts d’y a plus de 35 ans : on s’est payé des barres de rire et de fous rire, partagé des anecdotes sur nos souvenirs renaudiens.
Vers 17 heures, à l’arrivée de nos amis de la presse TV, nous avons accordé des interviews à BFMTV et TF1, leur contant notre fidélité indéfectible au Frangin.

Chanter, aussi, beaucoup. Pour se chauffer la voix sans la casser, repris en chœur tes chansonnettes, de tes tubes aux titres les plus rares que seul(e)s nous tes fidèles ami(e)smours connaissons.

A l’heure dite, 20 heures, tu nous apparais  » Toujours Debout  » et ta magie fait son effet pendant tout le concert : l’émotion m’a mouillé mes yeux, comme les tiens, les nôtres.
C’est si beau, magnifique comme ton décor de tableaux d’images très réussi qui rendent mieux que des écrans géants.

L’un des moments intenses de ta générale d’Evry, comme tu l’as annoncé, c’est aussi cette première ovation de  » Mercis Renaud ! Mercis Renaud ! Mercis !  » qui retentit après les trois quatre premières chansons … Aussi intense que cette même ovation de  » Mercis Renaud !  » d’après  » HLM  » de La Cigale !

Oui, Phenix Tour, c’est géant, mon Renaud, j’en redemande et j’ai hâte d’être au 11 octobre 2016 pour ta première des 10 Zénith de Paris où je serai tous les soirs à tes spectacles grandioses. Pour être en harmonie avec toi et vibrer pour  » Les Mots  » les plus jolis car ce sont les tiens !

Quand on vient te voir, mon Renaud, we never walk alone. On fait tout pleins de connaissances qui deviennent des copines, des copains, des potes voire des ami(e)s, et plus pour certaines si affinités.

Je te l’avais déjà écrit dans d’autres cr mais tellement rares sont les artistes humains qui rassemblent qu’il m’est essentiel de rappeler tes pouvoirs de fédérer …
Ta générosité, ton humanité, ton amitiés, ton amour des gens, ta fraternité, ta disponibilité, tout ça et bien d’autres aspects de ta touchante personnalité m’émeuvent !

Comme trois de nos cinq sens qui m’ont fait vibrer hier : te voir, entendre ta voix rocailleuse et si touchante ( celle qui aujourd’hui te fait tantôt chanter tantôt slamer tes plus beaux poèmes aimants qui m’aimantent vers toi ), ta poignée de main chaleureuse d’après concert quand tu as fait arrêter ta voiture à notre hauteur : on ne voulait pas quitter Evry sans t’acclamer et t’ovationner  » Mercis Renaud ! Mercis Renaud ! Mercis !  » comme tu le mérites tant.

Continues comme ça, mon Frangin Renaud, et n’écoutes pas les rapaces colporteurs de mauvaises paroles.

N’écoutes que nous, mon Renaud, tes ami(e)smours qui sont bien là et veillent sur toi et ton bien être … et tout ira bien, je te le promets !!!

Amitiés sincères et définitives.

Nico le renard rebelle, insoumis et anticonformiste notoire !

 

Ze Bestiole ( le HLM) 

Bonjour,
Cette première à Évry, j’ai bien failli ne pas m’y rendre… et pourtant, j’avais acheté les billets dès que possible mais des imprévus personnels m’ont contraint à les remettre en vente.
Ce n’est que mercredi que je me suis rendu à l’évidence : ne pas assister à cette première me rendrait malheureux. .. sans Renaud, je n’aurais pas rencontré ma femme et donc n’aurais jamais eu les enfants que j’ai. Et puis je me faisais du soucis pour Renaud… bref, je voulais en avoir le cœur net et l’applaudir moi-même !
Donc départ à 6h20 de chez moi , en Suisse près de Payerne, et direction les Arènes de l’Agora à Évry en ramassant 4 covoitureurs en chemin grâce à Blablacar. Les travaux et autres déviations me font presque perdre 1 heure et ce n’est que peu avant treize heures que j’arrive devant la salle de concert ou une place de stationnement semble avoir été réservée pour moi !
Casse-croûte sous le bras, et après avoir rejoint Nicolas à qui j’ai vendu le billet de ma dulcinée , l’attente se déroule très agréablement et j’ai le plaisir de revoir Memesse et la très charmante Goldine , Kabil (mais qui nous a fait faux bond par la suite, hélas…), LNA, korrigan, Greenpuce, Nataly, Titou (Saint Mailleul et plein d’autres) certains antifans et des têtes vaguement connues, des belges très sympas et des fans du sud. Nous entendons plusieurs chansons répétées (on a cru reconnaître Baston mais elle n’a pas été chantée finalement) et chantons beaucoup.
Ouverture des portes vers 19h00 et grâce à une petite course je me retrouve au 1er rang un peu sur la droite. Après un passage au merchandising (tee-shirt pirate bien que je sois venu avec celui de la Cigale, un briquet et le programme), les lumières s’éteignent un peu avant 20h00.
La salle explose mais, étonnement, c’est un documentaire qui est projeté (le même qu’en 1992 au casino de Paris) : la production agricole, la surproduction et consommation, la pollution etc. Si j’ai vu un cooks ou un dd avoir des « sueurs froides » parce que le public à repris en cœur « J’ai embrassé un flic », moi j’ai été effaré et scandalisé que certaines personnes se mettent à gueuler avant la fin du documentaire, qui montrait des choses graves. Impatience , oui, mais bon… zéro respect de la part de certains… en plus les gens gueulaient en plein quand on voyait les juifs morts… des enfants. ….Memesse et Goldine décrivent mieux que moi ce moment. Mais quelle honte… pourvu qu’à Genève ce soit pas ainsi…

Puis le concert a commencé juste après 20h00 !!! Que dire, tant les comptes rendus lus sont magnifiques, en particulier celui de Goldine qui m’a fais pleurer et celui de Memesse qui m’a rappelé pourquoi j’aime tellement ce forumeur … ils m’ont ôté certains mots de la bouche et je vais essayer de pas les plagier.
Pour ce concert, je n’ai presque pas chanté ni trop regardé le décor (magnifiques projections !!!).
Renaud est complètement terrorisé en ce début de concert. La main tremble beaucoup, le corps semble faible. C’est ce que nous découvrons au bout de ce tunnel…. Mais quel plaisir !!! C’est juste génial… Lui qui était à l’article de la mort y’a encore quelques mois…
Renaud est acclamé comme jamais. La salle est en trans. Lui est bien courageux d’être là je trouve.
J’essaye de ne pas chanter, d’écouter , de regarder Renaud, de m’imprégner.
Après Toujours debout, qui sonne comme une évidence, vient Docteur Renaud, Mister Renard. Renaud est bien plus à l’aise que sur le titre précédent. Les deux nouveaux musiciens et Michaël Ohayon comme nouveau chef d’orchestre donnent une dimension inconnue à ce show, un certain vent de fraîcheur. Renaud a fait de grands progrès au chant, mais il s’est bcp affaibli depuis 2007. Il est dévoré par le trac, a grossi du ventre (il l’a dit, il fait du sport et ça va partir, ça doit être en partie dû au contre coup du sevrage). Mais il est là, toujours debout. Et quand le trac s’estompe un peu, le résultat est incroyable, comme l’a dit Memesse, sur Morgane de toi par exemple.
Le tour de chant est remarquable, les chansons surprennent en bien, comme par exemple Cheveu blanc, Le sirop de la rue et À la téloche.
En cloque et La pêche à la ligne se suivent et rappellent les paroles de Renaud lors de la Tournée d’enfer où elles se suivaient également et où Renaud disait que c’était ses chouchoutes à lui, qu’il les chantait à chacune de ses tournées depuis qu’elles étaient écrites. Il y aurait tant à dire. .. les écrans diffusent des images particulièrement belles sur Mistral gagnant et d’autres qui sont bien décris dans d’autres comptes rendus. Renaud parle parfois, semble si épuisé et fragile par moments, ayant presque du mal à marcher… mais il se bat.
Renaud parle moins qu’à l’accoutumée, se donne bcp de peine, est très crispé, y va mollo niveau voix… Peut-être pour la ménager car c’est une première ? Dès qu’il se détend, on entre’aperçoit le gros travail qu’il a dû fournir en amont pour tenter d’offrir un show « sublime », également au niveau du chant et pour offrir autre chose que sa « voix de goret ».
Lorsqu’il annonce « Mon anniv’ », son speech et sa gouaille me font oublier que cette chanson est tout sauf ma préférée. Son interprétation est très sympa et, contrairement à Tournée d’enfer où au même stade du concert « L’entarté » me gavait, là c’est vraiment sympa.
Suivent « Les mots », qu’il présente comme sa préférée du dernier album, comme la nôtre, celle du public qui l’aime lui. C’est un très beau moment avec des animations sublimes.
Plus d’une fois, je le vois triste et déçu de ses prestations vocales. Le tour de chant est unique, différent. Les spectateurs sont ravis. Le concert est un duo, une ode à l’amour , au partage, gâché par les imbéciles heureux qui ont craché sur le reportage du début, les crétins finis qui ont flashé sans vergogne . Mais rendu si beau par ces milliers de sourires, ce soutient et cette complicité sincère du reste de la salle.
Le sirop de la rue !!! Que je suis content !!! Il l’avait tentée sans la garder lors de la Tournée Rouge Sang mais nous l’avait offerte en seconde chanson à la Cigale. L’interprétation est difficile, mais il a eu le courage de la réintégrer !
Il y aurait un roman à écrire, mais je vais dire deux mots concernant « J’ai embrassé un flic » (quand il commence à dire « je vais chanter une chanson révolutionnaire », je me dis houlà, « Société tu m’auras pas » ?, mais il continue par « au regard de mon répertoire »), aussi par égard pour cooks pour qui j’ai une affection particulière : il a embrassé un flic, et par cette action, il transforme ce tableau d’un attentat en métaphore de l’humanité face à l’adversité , la fraternité dans sa splendeur et la nique à tous les cons, dont cooks ne fait pas partie. J’ai embrassé un flic donc, le premier (depuis La ballade de Willy Brouillard) et dernier (jusqu’au prochain policier sympathique qui exerce son boulot du mieux qu’il le peut), ce flic qui n’est pas mort lors des attentats en protégeant les gens mais qui est là, qui veille sur les civiles et qui pleure, comme tout le monde, ces innocents morts parce qu’ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment. Ce flic qui peut-être pleure dans les bras d’un collègue comme dans le programme, est le frère de Renaud et de tous ses frères humains car ce flic est victime, victime d’avoir perdu des amis et des civiles, victime de n’avoir pas pu sauver plus de vies, victime d’avoir dû faire une sorte de guerre en affrontant des individus « suintant la haine par tous les pores ».
Lorsqu’il se bloque sur le début de Rouge sang, c’est absolument dramatique. Je me suis mis à pleurer pour lui… mais seulement après l’avoir soutenu et aidé avec le reste de la salle, car il a fini par y arriver, mais que ce fut dur… il était si déçu de lui…. Mais l’aide du public était magnifique. Les regards et le soutien de son orchestre aussi. Michaël Ohayon lui fait beaucoup de bien je pense.
Cheveu blanc !!! C’est la première fois que je l’entends en concert, je suis trop content et il se détend, parle bien entre les chansons. J’ai l’impression qu’on le comprend bien.
La médaille, « j’ai embrassé un flic, mais pas encore un militaire ! Voici une chanson légèrement anti-militariste.  »
Héloïse me touche énormément, elle est si douce…. Renaud s’applique. Si l’on réécoute les enregistrements audio, on se rend compte qu’il y a un réel potentiel inespéré.
Suivent À la téloche, qui est une excellente chanson n’en déplaise à Bucolo et qui est une chanson intelligente fustigeant ce fléau qu’est une trop grande consommation d’écrans de tout types. J’ai beaucoup aimé son intro, à Renaud.
Hyper Casher… C’est si triste, si émouvant et un si bel hommage. C’est également courageux et les parisiens présents doivent être particulièrement touchés…
Des têtes à claque râlent quand il s’excuse presque de chanter encore une chanson du dernier album puis applaudissent quand il dit que c’est une chanson pour son fils Malone: Ta batterie ! J’ai adoré l’interprétation, mais de nouveau, Renaud n’en est pas satisfait et secoue la tête de dépit….
Morts les enfants: comme beaucoup j’ai redouté le commencement et certains passages de cette chanson, mais c’est allé assez bien. Et puis la chanson reste la même au niveau des paroles et c’est l’une de mes préférées de tout son répertoire.. Suit Manhattan-Kaboul. Autant elle le gavait grave à la tournée Rouge Sang car il aurait souhaité que sa « merveillétude » soit préférée par le public, autant à ce Phénix Tour, il semble ravi de la rechanter et que le public s’en souvienne, tandis que Dans la jungle n’est plus interprétée. Je rêverais qu’Axelle Red revienne la chanter avec lui au Zénith. Cette chanson est une pensée vibrante pour les attentats du 11 septembre d’une part, mais également aux.Afhans et, par eux, pour tous les peuples opprimés. Ah Renaud… Merci.
Suivent Manu puis la Ballade Nord-Irlandaise qu’il introduit de manière amusante. Ces deux chansons sont de tels monuments et c’est un plaisir de les réentendre !
Renaud se fait plaisir avec Baltique qu’il chante depuis 2002 et fais ainsi un clin d’oeil à Tonton puis il enchaîne avec Pochtron, déjà chantée lors de la Tournée d’enfer puis à la Cigale et Morgane de toi qui sera LA confirmation que c’est le trac et peut-être le ménagement et la fatigue (insomnies de l’avant-tournée ?) qui l’empêchent de se lâcher !!!! Wow ! Allez lire Memesse, j’ai rien à ajouter….
500 connards sur la ligne de départ, sans Johnny sur la ligne d’arrivée. Il chante cette chanson à chaque tournée depuis le Casino de Paris, sauf lors de la Tournée Une guitare, un piano et Renaud. J’l’aime bien et elle est louable. C’est l’un de ses nombreux combats, mais bon, s’il avait pu la remplacer par Mulholland drive j’aurais pas été mécontent car cette chanson m’a vraiment manqué.
Son bleu, très joli, puis Dylan, difficile (quoiqu’en réécoutant les enregistrements ça va en fait….), suivent.
TINTINTIN !!!! Renaud fatigue pour Dès que le vent soufflera, mais la salle est en délire. Mistral gagnant, là, c’était vraiment trop parlé à mon goût…. C’est ce qui m’a le plus déçu à ce concert. Mistral gagnant y’a beaucoup à améliorer je trouve.
La vie est moche et c’est trop court, même introduite avec humour le mène au bord des larmes… Je suis sûr que ça le ramène à la chanson « Boucan d’enfer » puisqu’il les à écrites à peu de temps d’intervalle.
Voici les saluts, mais on sait qu’ils vont reviendre.
Avec le temps, et s’il résiste et se détend, persiste dans l’effort avec coach vocal et sport, son tour de chant deviendra sublime aussi de par ses capacités vocales, en plus de la très haute qualité du décor et de l’orchestre .
Renaud semble si fragile par moments, mais jamais autant que lors de ce final d’anthologie où Marchand de cailloux est déjà une prouesse tant les émotions, le trac et la déception de chanter moins bien que lors des répétitions affectent Renaud, tant l’amour du public l’abasourdis….
Ce medley en final est super, mais intégralement parlé. Ou presque. En réécoutant les audios, c’est pas mal chanté quand même, mais durant le concert lui-même j’ai eu une impression de parlé plutôt.
J’espère très fort qu’il y aura l’un des Gérard Lambert mais non… Chanson pour Pierrot que tout le public est si content d’entendre, Hexagone que je suis TRÈS étonné d’entendre, Laisse béton puis Dans mon H.L.M., un régal, mais ça ne finit pas là-dessus !!!! Le plaisir se prolonge avec Miss Maggie puis l’inattendue La mère à Titi, mais que j’ai eu beaucoup de mal à reconnaître…
La chanson finale, Fatigué, ma préférée à moi, se termine sur un Renaud que je vois très déçu et au bord des larmes. .. je suis persuadé qu’il à écourté son salut et qu’il est allé pleurer (comme le dit Milou ailleurs). Plusieurs fois j’avais remarqué qu’il avait presque du mal à se déplacer, là c’était flagrant !
Allez Ikki, heu non Renaud, tu es le Phoenix, ne l’oublie pas. Et même si l’animation finale m’a d’abord parue culcul, après coup je la trouve très juste. .. lâche pas le morceau, prends confiance, fortifie-toi, pour que tes tintintin rejoignent ton enthousiasme et ton énergie de 2007 et que tes efforts pour chanter soient récompensés et que tu n’aies plus l’impression de chanter comme un goret.
Après le spectacle, tout le monde est sur le cul. Nous sommes dans un état second et ne trouvons (Memesse, Goldine et Nicolas) nulle part où boire un verre, Kabil nous ayant posé un lapin. Je décide de ramener Nicolas à Paname avant de rentrer car je m’inquiète qu’il erre seul dans les rues pour rentrer…. Je regrette beaucoup Memesse et Goldine. On aurait dû se poser ensemble quelque part….
C’est en voulant monter dans ma caisse que je remarque quelques personnes attendant Renaud à la sortie.
Je me dis : et si c’était l’occasion ? Pas question pour moi de lui faire signer quoi que ce soit ou de prendre une photo. Non, mes sentiments rejoignent ceux de Goldine. Sans Renaud, mes enfants ne seraient pas nés, je n’aurais jamais connu le HLM et certaines merveilleuses personnes l’ayant peuplé.
J’attends donc, tout au bout de la file, et il finit par arriver, avec son auto, assis à la place passager avant. Je suis le dernier à lui serrer la main.
Je lui prends la main avec mes deux mains à moi. Elle est froide, semble fatiguée et fragile…. Je regarde Renaud, lui souris, et lui dis seulement  » Bravo, bravo, bravo. » j’espère ne pas l’avoir ennuyé… J’ai tenté de lui donner de mon énergie, de mon cosmos à moi.
Le voilà parti…. Je compte sur toi Renaud. Tu n’es ni mon frangin, ni mon icône, ni de ma famille. Tu es un être humain, un être humain sensible et généreux . Merci Renaud, merci.

Voilà, après avoir ramené Nicolas à Paris, acheté quelques chips (nature et à l’oignon Memesse puisque ça t’intéresse) pour la route, perdu presque 2 heures pour causes de travaux encore plus nombreux (et un contrôle de flics à 20 minutes de chez moi où le plus jeune des policiers me demande mon avis sur le concert et semble ravi que Renaud s’en soit sorti plus que bien), j’arrive à 7h du matin chez moi, bien décidé à revenir te voir car je t’aime et que je n’oublierai jamais ce 1er octobre, ni le 29 septembre 2007 à la Cigale ni le 19 décembre 2002 au Zénith de Paris où j’ai rencontré ma femme, l’amour de ma vie.

Mon verdict est le suivant: ce spectacle ne ressemble à aucun autre de ceux que Renaud a pu donner. Il a vraiment envie de bien faire, pour ses fans, et y’a du boulot derrière. Un vent nouveau souffle, également par le choix des chansons. Je trouve qu’il pourrait rajouter Les aventures de Gérard Lambert, Mulholland drive, Petit pédé et Willie McBride. Par contre j’espère de tout coeur qu’il laissera le medley à la fin et continuera de terminer sur Fatigué car c’est…. GÉNIAL !!!!
Le moment le plus fort est Rouge Sang… Mon coeur s’est arrêté de battre à ce moment….
Merci Renaud. Merci. Et courage.

Voici encore la playliste  que j’ai envoyée à Fanou sitôt le concert terminé; à noter qu’ « Arrêter la clope » n’a pas été chantée mais comme il était prévue, elle été répétée et préparée ! Me réjouis de voir ce que ça donne. Il a bien fait de la virer pour cette première.

alexandre  (HLM)

Je suis pas trop doué pour les compte-rendu mais à la volée :

– agréablement surpris par sa voix, je m’attendais à pire, quelques hésitations mais rien de bien méchant
– bonne Play List, je pensais pas entendre Hexagone ou des chansons comme Fatigué, Cheveux blancs
– j’ai un peu moins aimé Mon anniv et Rouge Sang
– Renaud a tenu bon tout le concert, il était « stressé » mais ça toujours été un peu comme ça
– on voit que physiquement il était diminué, la manière de se tenir et de se déplacer
-à la fin il était à bout, au moment ou il quitte la scène il parait épuisé, d’ailleurs le spectacle se termine sur Fatigué. Je l’ai vu quitté la salle et dans la voiture on voyait qu’il avait tout donné, il a baissé la vitre vite fait mais c’est pas attardé.
– le décor est sympa avec le fond animé qui change en fonction des chansons

Pour conclure, je pense que Renaud est sur la bonne voix, c’était une répétition générale comme il l’a dit lui même. C’était la première donc un coup le spectacle rodé ca sera pas trop mal. Bon courage pour cette tournée et un grand merci à Renaud pour son retour.

cece89   (Mon forum à moi ..).

Après une journée de travail, je me rends à l’Agora d’Evry pour enfin cette date attendue depuis près de 9 ans.
Il est de retour et en forme parait-il.
C’est fébrile que j’approche de la salle, et là première grosse surprise, pas de fouille à l’entrée. A l’heure où l’on nous oblige à mettre de la sécurité partout (j’en sais quelque chose), pour entrer dans une salle de 3 000 places … rien.
C’est angoissé que je rentre en salle, il est 19h10, je vais être très loin me dis-je … mais non, je me calle tranquille à environ 10 rangs de la scène, en face du micro, parfait. J’aperçois des copains un peu partout dans la salle. Le public a vieilli, seul quelques petites jeunes autour de nous. Sinon le bandana est de retour, du rouge à perte de vue. Devant, les aficionados, ballon en cœur rouge (pour rappeler la cigale ?), quelques t-shirt de la cigale sur le dos de certains … Finalement la salle est pleine et à quelques minutes de 20h, Renaud prend la parole. La voix est rauque .. le son pas très bon, on comprends pas tout, visiblement, il va y avoir un film qui fait pleurer le monsieur à chaque fois.
Bon, le film, nous l’avons déjà vu, il y a quelques années … et puis c’est Renaud que le public veut voir. A 20 heures pile, le public se met à siffler, à crier, empêchant d’entendre le texte du film … mais bon, après tout, nous sommes là pour Renaud.
Enfin, la lumière s’éteint, une vidéo commence. On sillonne les rues, on plonge dans un tunnel, la lumière au bout de ce dernier … Ok, allégorie bien réussie sur la naissance, ou devrions-nous  dire, la renaissance ? … Bingo, au bout, dans la lumière, Renaud, la musique démarre, l’écran tombe et Renaud est là.
« Toujours Debout » … on s’en doutait. Bilan de santé pour commencer le concert … mais nous, on scrute, on observe, on s’en balance de la chanson mauvaise.
Alors : la voix … aïe, espérons qu’elle chauffe pour plus tard.
La main, elle tremble, résultat d’années de délirium tremens (c’est un peu inquiétant) mais surtout un Renaud comme je n’ai jamais vu, figé, droit regard droit devant, yeux grand ouvert s… dans le vague, dans le rien … très étrange, presqu’effrayant.
Dr Renaud, Mister Renard, puis premier joli moment, en cloque. Comme d’hab le public chante, Renaud écoute, il semble content … le regard se fait plus présent.
Mon anniv, le public ne suit pas cette chanson, l’ambiance n’est pas trop là. (Seul les petites jeunes autour de moi chantent et trouvent ça bien), les mots (seule chanson intéressante de l’album), le sirop de la rue, j’ai embrassé un flic, rouge sang (il se reprend plusieurs fois, il n’y arrive pas). C’est un peu long, trop de chansons inutiles, un public qui s’éloigne un peu. Pourtant plusieurs fois entre les chanson le public crie Renaud, tape dans ses mains … La foule crie (pochtron, baston, manu, bref Renaud quoi).
Puis première bonne surprise Cheveux blanc suivi de la médaille. Le public réagit, chante, Renaud semble plus à l’aise sur ces chansons.
Et là, enchainement de face B et titre médiocre (Héloise, à la téloche, hyper cacher, arrêter la clope, ta batterie). Le public s’interroge. Le concert est soutenue par les écrans, décor vraiment magnifique. Le public crie des Renaud dans tout les sens.
Et là, débute le second concert, on retrouve Renaud, Mort les enfants (magnifique), Manhattan Kaboul avec participation du public, Manu (magnifique), la balade Nord Irlandaise, Baltique, pochtron, morgane de toi, 500 connards, son bleu, dylan, Dès que le vent soufflera, Mistral Gagnant. bref, Renaud est en forme, sa voix passe beaucoup mieux (bien qu’il soit de temps en temps proche du slam), le public est réveillé, une super ambiance, ça danse, saute, chante .. tiens on a perdu les jeunes autour de moi. Preuve en est, il y a moins de vidéos derrière lui, le chanteur est de retour.
Puis la vie est moche et c’est trop court. Il n’arrive pas à dire le titre, il se trompe deux fois. Pendant la chanson, il est scotché aux prompteurs, il lit, bref pas terrible. On dirait le Renaud du début du concert.
Marchand de Cailloux, puis le fameux medley final … je ne vous raconte pas la fin, on l’a lu partout et vu la vidéo partout.
En conclusion, un concert très agréable, loin d’être la catastrophe annoncée. La voix n’est pas au top, mais elle passe bien sur les vieilles chansons (il les a tellement chanté, ça aide peut-être).
Une première partie de concert trop longue (la première heure), la seconde partie est vraiment bien (1h15), le concert a duré 2h15.
Heureux de retrouver Renaud, mais pas complètement rassuré.
Je pense qu’il se trompe en mettant beaucoup de nouvelles chansons (il le dit lui-même, rassurez-vous, c’est la dernière nouvelle …), car le public n’est pas venu pour ça et surtout il peine à les chanter. Sur les anciennes, ça va mieux et pour lui et pour le public, qui lorsqu’il y a une erreur chante à sa place, le soutient.
Une belle soirée. Vivement le prochain concert, pour moi, ce sera à Orléans.

 LNA Helena Van Den Neste (Facebook)

C’est beau un Phénix…
Comme 2800 autres, j’étais ce 1er octobre 2016 à l’Agora d’Evry. Nous étions là pour le soutenir, lui dire que nous étions toujours là et que nous serions toujours là. Comme 1ère partie nous avons eu droit au merveilleux court métrage « L’Île aux fleurs » que certains vieux (comme moi) connaissaient déjà, et que certains amputés du cerveau ont cru bon de siffler au lieu de tenter de comprendre le message de ce film qu’on devrait diffuser dans toutes les écoles au lieu des cours de « rien »…
Et puis, soudain, un long tunnel où apparait enfin cette silhouette reconnaissable entre toutes, les jambes arquées sont bien celles du chanteur énervant… Et là, aux premières notes de « Toujours debout » on devine déjà que la partie est gagnée, c’est un énorme élan d’amour qui va le porter tout le long de ce concert qui va durer près de 2h30 !!!
Fort de 2800 choristes, le Renard pardon le Phénix renaît et mène le bal. Franchement à l’aise sur les titres les plus anciens, je dirais même plus, les plus vieux (comme moi), il a la voix parfois hésitante sur les petites dernières, il se plante un peu et on s’en fout on est là pour le soutenir oui ou merde ! On est là pour lui montrer qu’il a eu raison de refaire des chansons, qu’il a eu raison de revenir sur scène, et que même si certains textes sont parfois plus parlés que chantés on sera toujours là ! Et n’oublions quand même pas que c’était une première depuis plus de 9 ans ! Et pour ceux qui doutaient encore, l’étalon en la matière aura été « Morgane de toi » où il a tenu la note comme il ne l’a plus fait depuis, disons 20 ans… à peu près… Une mention très spéciale pour « Fatigué », le Phénix et moi on sait pourquoi… Un beau fou rire d’avoir entendu tout le monde reprendre en chœur « J’ai embrassé un flic », trop drôle après avoir lu et entendu toutes les critiques que ce texte avait générées… Il est trop fort notre chantiste préféré 🙂 Et même l’évocation de son tatoueur Manu les aura laissé sans sifflets !
OK, le petit bedon du chanteur à fait jaser autant que sa voix mais après quelques dates, tout ça rentrera dans l’ordre, la voix et les abdos vont se muscler.
J’ai quitté cette salle sur un petit nuage, ce concert a été au-delà de beaucoup de nos espérances et le Phénix mérite vraiment son nouveau nom.
Et quel plaisir de partager ce moment avec David Hermesse, Goldine Hermesse, Clara Melmou, Nelly Nicolas, Olivier Bovenisty, Yodaman Yodaman, Dan Windels, Eric Hottat, Lucie Janssens (pardon à ceux que j’oublie mais c’est l’âge ou alors je ne vous ai pas trouvé)… De revoir Ze Bestiole, Christian et tant d’autres têtes déjà croisées il y a quelques années.
Et last but not least, top boulot de l’équipe Juliette Metz et son Roméo, Chloé, David Séchan, Mme Proton, Joni. Et pour Bloodi et Pierrot, continuez à veiller sur lui comme vous le faites.
Et des millions de merci à Renaud qui fait que parfois la vie est plus belle et plus douce.
Pour finir, une énorme pensée qui s’envole vers mon fiston Michael qui j’en suis certaine sera lui aussi un Phénix et sera vainqueur de cette putain de maladie qu’est la leucémie. De toute façon, après avoir reçu les encouragements de Renaud, tu ne peux que sortir gagnant !

 

Jeremy Ymerej (Facebook)

Moi j’ai adoré le. CONCERT d’Evry…
Arrivé à 14h….entouré d’irréductibles fans et de mon pote Morgan Esnée
Une après midi à discuter.de l’idole…d’anecdotes lors de rencontres avec le phénix…
La journée était déjà belle mais elle allait devenir carrément inoubliable…
Alors on rentre dans cette salle d’Evry….de bonne taille…évidemment on est tout devant….
La première partie et ce documentaire plutôt mal accueilli….le thème est très intéressant Après est ce le bon endroit, le bon moment? Je n’ai pas sifflé et bien TOUT écouté…
Et voilà l’idole qui arrive…
Des le début on s en prend les yeux….visuellement c’est à tomber par terre….quelle merveille…
RENAUD lui met plusieurs chansons pour être au top….
Nous sommes surpris par la qualité de sa performance….on ne pensait pas qu’il pourrait faire aussi bien au vu des circonstances….
J’ai aimé le choix des chansons….j’ai adoré l’ambiance et ce soutient du public….et je suis heureux d’avoir revu celui qui m’avait temps manqué….
En bonus….il est passé en voiture, vitre ouverte pour que je puisse «serrer dans ma main ses ptis doigts…»
Le seul bémol….cette tournée marathon qui me fait peur pour sa santé…
A Bientôt LES AMINCHES

 Nataly Gauthier

Ce mec est un Martien…!”
Pour ne pas être originale, comme tout le monde je vais commencer mon compte-rendu par 9 ans ! Putain, 9 ans depuis le concert qu’il nous a offert à la Cigale fin septembre 2007. Concert-cadeau de près de 6 heures. Ce mec était déjà hors normes en faisant ça…
Samedi matin, debout 5h, mon sac à dos prêt, je chope mon covoit’ à 6h et direction Paris. Arrivée Porte de Versailles à 8h30, je commence ma journée marathon. Rendre visite à Loulou d’abord (incontournable et visite obligatoire !), puis premières retrouvailles avec Helena à la Close avant de la revoir le soir devant la salle, puis visite éclair le temps d’une clope et d’un rapide blabla avec une ancienne collègue de “y’a longtemps”. Ensuite, go gare de Lyon pour choper le RER D qui m’emmènera à Evry, où le matin du Grand Soir (ou le soir du grand Matin) est au bout de mes doigts. Là, m’attendent devant la porte de la Fosse, ma Claude Arnel avec sa troisième patte, et Nelly que même si c’est ma copine virtuelle eh ben je ne la connaissais pas encore “pour de vrai”. C’est chose faite, et bien faite 😀 Super rencontre !
Déjà ça commence mal, songeuse assise sur un banc du RER, je regarde le panneau d’affichage, l’esprit vagabond. “Prochain train : ZOPO 15h27, RER court, Melun via Evry-Courcouronnes, à l’approche”. Ok c’est le mien. 43 min de trajet. Putain c’est loin Evry ! Toujours perdue dans mes pensées, je vois soudain s’afficher “départ imminent”. Glups, Bordel de bite, il est où ce train court ?!!!! Je ne l’ai pas vu arriver !!! Ni même entendu !!! Un coup d’œil à droite, un autre à gauche, oh putain c’est pas court ça, c’est quasiment inexistant !!! Un rikiki de RER loin sur la gauche. Coup de sifflet. Ah non il ne partira pas sans moi. J’oublie que je viens de me faire opérer de la jambe et j’attaque un sprint que j’ai jamais couru si vite de ma vie, sauf peut-être en 2002-2003 quand avec Nel on courait sur les quais de trains de banlieue ou TER pour par rater celui qui nous emmènerait le voir chanter par-ci, par-là. Sauf que quelques années plus tard, on court plus pareil !
Ouf, je suis dedans mais une putain de douleur me saisit toute la jambe, jusqu’à la hanche. Douleur qui ne me quittera plus de la soirée, ni même encore le lendemain…
16h13 – Arrêt Evry-Courcouronnes. Là, ça fait des boum boum dans le cœur et des papillons dans le ventre. Ça y est, j’y suis ! Mais alors j’y suis au ralenti… J’avance en boitant, la jambe raide. On n’est pas rendu à ce soir, ça va être dur !
Je croise dès mon arrivée The Bestiole et un mec que je prends pour Christophe mais en fait non, la suite me dira que non, me suis plantée ! Au final, ça devait être je pense “Mon ami Pierrot” et encore que je suis loin d’en être sûre… J’ai la mémoire qui flanche, j’me… (vous connaissez la suite !). En bout de file un gros poutou-poutou à mon z’amour David Memesse et sa sublime Goldine (faudra que vous me disiez comment en 10 ans, un mariage et deux gosses, vous n’avez pas pris une ride tous les deux ! Y’a des injustices parfois… !), et puis ma patte folle et moi nous dirigeons devant la porte de la fosse retrouver les Nel. Bisous Bisous, embrassades. Je fais la connaissance réelle d’Alexel Fanfan que je croise en commentaires sous des statuts d’amis communs, et pis d’autres dont je ne connais pas les pseudos.
J’ai tellement mal que pas envie de chanter ni rien. Tant bien que mal, je mets 10 min (si, si !) à réussir à m’asseoir par-terre. Nel me dit que je ne pourrai pas me relever. Eh, avec tous les mecs qu’il y a autour de moi, y’en aura quand même bien un pour me remettre debout au moment où… Par contre un peu déçue, j’ai raté le Ch’ti Clément, Uto Olivier, Cédric entre autres… Lna et sa troisième jambe (oui, oui, on est plusieurs) nous retrouve vers 17h avec son Charmant Prince dont nous faisons enfin la connaissance, et un couple d’amis.
On nous annonce l’ouverture des portes pour 18h30, pour un concert qui commencera à 20h. C’est tôt, on est dubitatif quant à cet horaire mais bon, s’ils le disent. Et puis on demande, nous les éclopés, où nous devons nous diriger pour l’accès handicapé. Ça va, c’est pas loin, c’est juste à côté.
18h30 – Ouverture de l’accès handi. Cool, si les gradins sont déjà en partie remplis, dans la fosse nous sommes les premiers. On n’a même pas besoin de courir comme autrefois pour se réserver la barrière tout devant la scène, la fosse est à nous. Comme d’habitude, comme autrefois, face au micro central. Mieux placé que ça, tu meurs !
Maintenant que nous sommes bien en place, on peut virer nos blousons et commencer à regarder les mouvements de foule, voir si on repère des têtes connues, faire des coucous de loin à ceux que nous reconnaissons, des bisous à Olivier Bovenisty qui est là-aussi près de la barrière, et à Arthur Yodaman à la fin du concert.
Le merchandising est installé en haut, face au bar. Tant pis pour la bière d’avant concert, on nous piquera pas nos places, on reste là ! Sur la scène, deux gros téléprompteurs et un plus petit : précaution (pas inutile) pour notre chantiste-revenant, et un grand rideau blanc. 19h55 (en gros hein !) la voix éraillé d’un mec qu’on n’a plus entendu comme ça depuis trop longtemps résonne. Il nous annonce qu’il va nous montrer un film qu’il a déjà vu 25 fois et qui le fait chialer chaque fois. Nous comprenons instantanément qu’on va revoir ce merveilleux documentaire qui fait froid dans le dos, et qu’il nous avait déjà diffusé en avant-concert y’a bien longtemps. De mémoire qui commence à me faire défaut, je crois que c’était 86. Mais pas sûr. Quelqu’un se souvient ? Là, je ressens un sentiment de malaise. Le public d’aujourd’hui de Renaud n’est, en grande partie, pas un public de vieille date, ou du moins de TRÈS vieille date. La projection est très mal accueillie. Huées, sifflets, hurlements… Pour celui qui ne connaissait pas le film, impossible de le suivre ! Connards, si vous connaissiez réellement Renaud et ses combats, vous auriez compris que ce documentaire est juste génial. Mais, bande d’ignorants, vous avez juste dû grave le fâcher en coulisses avec vos réactions de merde. Allumez donc YouTube et allez le visionner, ce film, et vous verrez qu’il n’est pas question que d’une simple tomate produite par Monsieur Suzuki, doté d’un encéphalogramme intelligent et d’un pouce préempteur !!!!! Vous aurez l’air moins con ! J’aurais voulu me faire toute petite pendant ces cris et ces huées.
Dès la fin du film, le rideau blanc tombe et retentit alors les premières notes de Toujours Debout… alors le décor apparaît. MAGNIFIQUE ! Des couloirs sombres placardés d’affiches défilent, et tout au bout une éblouissante lumière blanche… au milieu de laquelle surgit l’hologramme de Renaud. Puis Renaud lui-même, ENFIN ! Enfin là, devant nous, pour du vrai.
Quand on s’attend à rien, ou du moins à pas grand chose, parce que conscients que le bonhomme en a bien chié ces quelques dernières années et qu’on devine que même s’il dit qu’il va bien, c’est quand même pas le record du monde de la pleine forme, eh ben je vous assure que tu tombes sur le cul !!!! Il est allé l’acheter où, sa voix ?
Quand tu t’attends à saigner des oreilles sur les deux-trois premières chansons comme pour la tournée Boucan d’Enfer, et que tu entends ce qu’il t’envoie en live et même pas en play-back, tu regardes autour de toi pour voir si tes copains-copines pensent comme toi. Et tous, on se regarde avec des yeux ronds se demandant ce qui a bien pu se passer. (Elle était jolie ta prof de chant, pour que tu nous fasses une telle performance dès le départ ? Coquin va !).
Bon, il est crispé notre chantiste. Il s’accroche dur comme fer à ce qu’il peut. Son micro, le fil du micro (t’as toujours bien aimé jouer avec le fil !), sa guitare… On voit qu’il est heureux, mais un peu soucieux encore peut-être. Visage figé, yeux plantés loin très loin, un p’tit coup d’œil de temps en temps au prompteur, concentré !
La première heure sera l’heure de chauffe… Il reconnaît nos tronches au premier rang, je ne sais pas si ça le rassure ou s’il se dit “putain elles sont encore là !” mais en tout cas, ses signes ne trompent pas il nous a bien vues. Il enchaîne les chansons, il slame plus qu’il ne chante sur certaines, clairement il ménage sa voix et se ménage par la même occasion, mais le ton est bon et il tient la route et même la cadence. Morgane de Toi. Le mec qu’a quasiment jamais réussi à pousser les AAaaaaaaaaaaaaaaaaaa sur Lolaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, j’suis qu’un fantôme quand tu vas où j’suis Paaaaaaaaaaaaaaaaaaas, là il nous sort ça tout beau tout propre, finger in the nose !
Putain à ce moment-là direct Lna et moi nous nous regardons et nous interrogeons “comment il a réussi ça, alors que d’hab….”. Là, nous comprenons qu’il vient d’une autre planète !!!!
Sur chacune des chansons ou presque, de superbes films défilent derrière lui et les zicos. Un putain de beau décor, moderne, et super bien adapté à son nouveau spectacle. Mais je n’en dirai pas plus, à vous de le découvrir ce nouveau décor beau à pleurer !
Y’aura eu, fallait bien que ça arrive, des mecs (ou nanas ?) qui l’auront fait chier. On avait pourtant dit : “Pas de Flashs !!!” Ça le rend dingue. Il a quand même fallu qu’il y en ait quelques-uns. Là il jetait son regard aimable, marquait un temps d’arrêt avant d’enchaîner son texte, tu sentais bien que fallait pas trop insister au risque de te prendre quelques insultes bien placées… Bah y’en a un qui n’y a pas coupé. Le mec de ma voisine de gauche, qui aura passé son concert le nez sur l’écran de son smartphone (sans flash ceci dit), pourra rentrer en se disant qu’il a le cul défoncé. Il s’est vu gratifié à quelques reprises d’un joyeux “Enculé” hors micro et de quelques fucks… Le mec après, il n’osait plus bouger !!!! Eh coco, si tu le connaissais le bonhomme, tu saurais qu’il DÉTESTE les photos, alors fais comme nous, prends-le en loucedé, quand il regarde ailleurs, et surtout pas pendant tout un concert quand t’es placé juste face à lui…
Après un faux départ, il revient pour deux chansons et termine par un medley bien choisi, bien vivant qui donne envie de bouger et sauter partout, sauf que Lna et ses trois jambes, Nel et ses trois jambes, moi et ma seule jambe, ben pour sauter on est marron ! Alors on tape des mains, là on est au complet !
Il est 22h30, la scène salue chaleureusement son public qu’a les yeux un peu mouillés quand même de bonheur.
Eh ouais, il a réussi sa Générale ! Et bel et bien réussi.
Si bien que tu repars de là en te disant que ce mec ne peut être qu’un Martien !!!
Rendez-vous pris pour d’autres dates 😉 Nataly

Au suivant ! Au suivant ! ♪♫  ♪♫

Les photos c’est ici