Londres

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L’Eurostar en panne électrique dans le tunnel sous la Manche  16h55

Depuis 15 h, le trafic des Eurostar est suspendu dans le tunnel sous la Manche. La compagnie dit n'avoir « aucune visibilité » sur l'horaire d'une éventuelle reprise de la circulation.

La circulation des Eurostar dans le tunnel sous la Manche a été totalement interrompue dans les deux sens ce mardi. Un problème d’alimentation électrique dans le sous-terrain est à l’origine de la panne, selon une porte-parole de la compagnie ferroviaire transmanche.

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La publication sur l’annulation du Concert vient d’être supprimée !
La situation est confuse, Renaud et son équipe sont bloqué dans le train en direction de Londres .
Nous vous tenons au courant de l’évolution et de la décision finale …

Ma question et la réponse à l’instant …20H15
S. M  Le concert a finalement lieu ????
Le HLM des Fans de Renaud :On me dit à l’instant que Renaud assurera son concert, en retard, mais il sera présent, par contre et ça m’attriste pour lui, Gauvain étant coincé dans un autre train n’assurera pas la première partie ce soir.
Donc début du concert à 22 H00

“On vient d’arriver on attaque dans 10mn. Pas de bouffe, pas de répète, pas de balances. Mode punk” Bon Concert Londres !!

Ben ..Que d’émotions ! !  

Gauvain Sers (Facebook) 19.10.2016 -14h00~

GALERE DE TOURNEE

Tout était trop beau. Premier concert à l’étranger. A Londres. Sur une scène mythique où le plancher a été foulé jadis par des Dylan, Springsteen, Beatles, Neil Young et compagnie. On jouait qui plus est en ouverture de l’auteur de Miss Maggie et on se sentait comme des gamins dans un magasin de bonbons acidulés.
Tout était trop beau. Ils annonçaient même des éclaircies sur la capitale anglaise, c’est pour dire. Mais avec un train à 13h13, on aurait du se méfier.
On aurait du se douter que rien n’allait se passer comme prévu.

Pourtant, tout commence bien. La locomotive met les voiles [drôle d’image] à l’heure [premier exploit], pas d’oubli de passeport [deuxième exploit], nous sommes confortablement installés, avec toujours un œil sur nos guitares chéries. Les guitaristes comprendront. On se prend un p’tit café avec Martial [on aime beaucoup se prendre un café avec Martial]. Bref, tout roule. C’est le cas de le dire. En 1h et des brouettes [j’aime beaucoup cette expression], on arrive tranquillement à Calais. A l’entrée du tunnel sous la Manche.
Soudain, le train s’arrête. Des infos arrivent assez rapidement [troisième exploit] nous annonçant qu’il y aurait un problème électrique sur la voie et que l’on risque d’être retardé quelque peu.
Pas de problème, on a tellement de marge, on est large ! On avait même prévu de prendre le train suivant mais on a changé au dernier moment au cas où. Au cas où. Un don de voyance sûrement.
Les minutes s’égrainent et on commence à s’impatienter. Attendre sans savoir, qu’y a t-il de pire ?
Le gingle de l’Eurostar retentit et il est suivi par un deuxième message qui cette fois nous effraie. « Un problème de caténaire au milieu du tunnel va nous retarder d’au moins 2h. Des techniciens sont en train d’effectuer des réparations ».
Sauf qu’on les connait les loustics ! Quand ils nous disent au moins 2h, comptez 3. Voire 4. On commence vraiment à flipper.
La seule chose qui nous rassure, c’est qu’on est à bord du même train que le phénix. On est dans la même galère. On a beau avoir écrit « Mistral gagnant », on peut toujours être en galère.
Les pessimistes pensent que le concert va être annulé et qu’on va rentrer à paname par le dernier TGV. Les optimistes [comme moi] pensent que c’est juste un mauvais moment à passer et que ça va le faire. C’est pas possible autrement. Je fais confiance en mon karma ces temps-ci.
Les coups de téléphone fusent, les avis divergent et pour des raisons d’assurances, on apprend qu’on ne peut pas repartir vers la Tour Eiffel. On se dit alors qu’on arrivera à 22h chez Big Ben, qu’on se posera pour engloutir un fish & chips accompagné d’une bière, qu’on prendra une jolie photo et qu’on rigolera en se disant qu’on est pas à plaindre. Peut-être même qu’on mettra la photo sur Instagram.
Sauf que. Troisième annonce. Les travaux devraient finir pile poil à temps. Si on repart à l’heure prévisionnelle, qu’on court en arrivant, qu’on tombe pas dans les bouchons, qu’on branche nos guitares, qu’on se change pas, on aura le temps de jouer. Peut-être 10 petites minutes. Mais on s’en fout que ce soit juste 10 minutes. Même 5 minutes. Même une seule petite chanson ! On a juste envie de jouer ! Et on y croit à mort ! On reste optimiste.
Ca va le faire, ça va le faire, ça va le faire.
Sauf que. Sauf que l’heure prévisionnelle n’est pas prévisionnelle par hasard. Une autre petite demi-heure [ça fait 5h30 en tout] de retard et celle-ci, c’est la demi-heure de trop. Le train repart, passe enfin ce foutu tunnel, et fonce à toute berzingue vers l’Eventim Apollo.
Mais on arrête pas le temps, il est trop tard. Renaud pourra faire son show [et un très très beau show étant donné les circonstances!] mais pas nous.
Pourtant, ça roulait bien. Pourtant, on avait l’impression d’être dans une comédie américaine où les amoureux finissent toujours par se retrouver à la fin. On attendait la happy ending.
Sauf qu’on est pas dans un film [ou alors Titanic]. On est dans la vraie vie. Et elle peut être cruelle parfois. Mais c’est aussi pour ça qu’on l’aime hein. Et c’est pour ça qu’on la savoure d’autant plus quand elle est belle. Bien sur qu’on est rongé par la déception. Bien sur qu’on a été bloqué à Calais. Quelques heures. Mais quand on pense aux dizaines de milliers de migrants qui sont bloqués là depuis des semaines, des mois, on relativise un peu. Voire beaucoup. Et puis, ça aurait pu être pire ! J’aurais pu fumer comme un pompier. Etre enfermé 7h dans un train quand on est fumeur, t’imagines la loose. Et puis, ce soir, on joue dans la magnifique salle des 3 Baudets. Et puis vendredi, on joue en Belgique. Et puis mardi, on joue au Zénith de Paris. Franchement, ça aurait pu être pire ! Et puis, honnêtement, j’en veux même pas à l’Eurostar. La preuve, on est dedans en ce moment même. Mais t’inquiètes, on a passé le tunnel. Allez, sans rancune. Ça fera un souvenir à raconter aux petits-enfants.

Nicolas Laporte Renaud le Phénix

J’y étais et c’était génial !!!! Surtout le : “9h coincé dans l’Eurostar, la prochaine fois j’irais chanter en Europe !” — J’avoue…

Sacha S… (Twitter et @mail)

Malgré son retard d’environ 1h40 causé par l’Eurostar et donc son non échauffement, Renaud a réaliser une très bonne et émouvante prestation! Evidemment sa voix a eu du mal à démarrer, mais déjà à la fin de sa première chanson ( Toujours debout) le Phénix avait déjà pris son envol! Pendant deux heures non-stop Renaud a interprété presque toutes ses chansons les plus belles en finissant avec en rappel un très beau medley!  Gros absent: Manu!!

Anonyme (Hlm des Fans)

Mais COMMENT tu peux aller le voir en concert alors que tu l’enterrais il y a encore tout juste quelques semaines ??? Tu disais que JA-MAIS il ne tiendrait la tournée, qu’il n’a plus la forme, qu’il n’a plus de voix, plus l’envie, voilà ce que tu disais ! Je ne l’ai pas rêvé ça, si ? » m’a demandé ma femme qui ne sait pas ce que c’est que d’être fan mais qui pourtant connait mes paradoxes et contradictions mais arrive encore à s’en étonner.

Oui j’ai parlé précipitamment.
Oui il s’est fait tatouer un putain de Christ dans l’dos avec une putain de phrase que seul Angelo au pèlerinage de Saintes-Maries-de-la-Mer oserait arborher en mai.
Oui en 2016 il chante « j’ai embrassé un flic » alors qu’en 1980 c’était « plus de slogans face aux flicards mais des fusils, des pavés des grenades… », oui, je sais.
Il a besoin d’un prompteur, il se trompe dans certaines paroles de chansons qu’il a joué des milliers de fois en plus de 41 années de carrière.
Il a survécu à 2 divorces, 2 dépressions, 2 périodes dans sa vie où l’alcoolisme l’aura éloigné de tout, à commencer de lui même.
9 années sans tourner, sans un concert, sans pousser la chanson, sans toucher un instrument, sans rien faire. Rien. Rien du tout pendant presque 10 ans.
Et ce soir, à Londres, il était là.
Pourtant ça avait mal commencé. Une grosse panne a paralysé le réseau et tous les Eurostars à partir de 15h.
Il était dans l’un d’entre eux, au lieu des 2h15 qui séparent Paris de Londres, l’Europe du Brexit, son train est resté bloqué pendant des heures au milieu de nul part et son trajet aura duré presque 9h…
Et pourtant il est là, ce soir, à Londres à l’Hammersmith Apollo, là où The Beatles, Bowie, Dylan, Springsteen ont joué des décennies avant lui.
Il est là avec seulement une heure de retard sur l’horaire annoncé.
À cause du retard du train il n’a pas pu répéter, pas pu faire les balances, pas dîné, boom sur scène…direct…toujours debout.
C’était fantastique. Il est bien revenu, il est bien là.
Il a refait surface.
Il chante, pour de vrai, toujours un peu faux, un peu hors tempo, mais il chante pour de vrai, mieux que sur la précédente tournée de 2006/2007, et ça fait du bien de le revoir sur scène chanter ses refrains qui rouvrent des blessures dans son cœur et le mien mais qui me font surtout maintenant penser à un tas de copains, ils se reconnaitront.
C’était un super concert.
Dans MON H.L.M, en entière, a mis le feu à la salle.

ArtdeRue13 (HLM des Fans)  

J’ai eu la chance de rencontrer Renaud dans sa loge après le concert, il était déçu d’avoir enlevé 5 chansons. Il avait une bronchite qui la diminué pendant le concert.
Charly Brown (Le HLM des Fans)

(Bon, j’ai pas lu les posts précédents, mais comme je viens juste de rentrer de Londres et que je viens juste de rédiger un petit “compte-rendu”, je vous le colle ici. Vu le titre du topic, je pense que je suis dans les clous… :) )

London, England
Tuesday, 18th October, 2016
Temps frais, petit vent désagréable s’estompant au fil des heures, ciel nuageux tendant à s’éclaircir et à laisser place à quelques trouées de soleil à partir de midi.

Après être allé visiter une excellente exposition au Victoria & Albert Museum (You Say You Want a Revolution? Records and Rebels 1966-1970. Faudra que je vous en cause, un de ces quatre…), avoir fait une pause casse-croûte au Bunch of Grapes, un pub sur Brompton Road, entre le susnommé V&A et Harrods (célèbre grand magasin “select” dans lequel nous n’avons pas manqué, après le repas, d’aller traîner nos guêtres, qui faisaient un peu tâche dans le décor, il faut bien l’avouer…), et une petite balade digestive (la bière et le burger, ça cale un coin, mais c’est rien lourd…) le long de la Serpentine dans Hyde Park, nous nous sommes nonchalamment dirigés, ma meuf et moi, vers Hammersmith, après avoir héler un double-decker bus flambant neuf (et rouge, comme il se doit) de la ligne 10, celle qui relie King’s Cross – Saint-Pancras à Hammersmith Station, justement, à l’étage duquel nous nous sommes installés, tout devant, pour profiter de la vue, à travers les rues de cette capitale que je ne me lasse jamais de contempler.
L’ex-Hammersmith Odeon, devenue Hammersmith Apollo et actuellement nommée Eventim Apollo (c’est moche !), salle mythique s’il en est, datant des années 30 et qui a vu défiler tout le gratin du rock anglo-américain depuis les années 60, est située à deux pas de la grande station de métro et de bus, dans un quartier beaucoup moins classe que le Kensington-Chelsea-Knightsbridge que nous venions de quitter… Après avoir échangé au guichet du théâtre nos billets achetés en France contre des billets locaux, nous sommes allés faire un tour dans le quartier avant d’échouer au Swan, un pub assez chic, pour le coup (un peu trop, à mon goût), proche de la salle de concert.
A 6.15 pm, nous étions devant les portes qui devaient ouvrir au public à 7.00 pm pour un concert devant commencer à 8.00 pm. En théorie… Parce qu’en pratique, ce fut légèrement plus compliqué. Au début, peu de monde devant les portes. Ambiance détendue, sourires, photographies devant l’affiche apparaissant en alternance sur un écran de taille genre… abribus !… ou devant la salle au fronton de laquelle se détachait en lettres rouges sur fond blanc, posées à la main, à l’ancienne, le nom de l’artiste du soir : Renaud. Oui, de l’extérieur, l’Hammersmith Odeon, ça paye pas de mine, ça fait même un peu cheap. En revanche, à l’intérieur, c’est plutôt classe. Ouverture de la salle à 7 heures, comme prévu. Faut vous imaginer le tableau. Le hall est immense. Le bar à l’anglaise, au fond du hall, est immense aussi. Aux deux extrémités, des escaliers menant à l’étage, dans une salle d’attente s’étalant sur toute la longueur du hall. Moquette, banquettes en velours vert courant le long de l’ouverture centrale donnant sur ce même hall. C’est pas dégueu. Ambiance feutrée et toujours détendue.
Et puis, une pointe d’inquiétude. Les portes de la salle restent closes.
“Ladies and gentlemen, your artist is on his way… little troubles… the concert will start a little bit late… We apologize for the inconvenience…” Des trucs comme ça… Ah, merde… Le phénix se serait-il à nouveau consumé ?… Le renard aurait-il repointé le bout de son nez dans quelque pub londonien ?… Angoisse…
Et puis, quelques précisions : “The Eurostar had some problems… but your artist is on his way…”
Tout ça une heure durant, à peu près. Viendra, viendra pas ?… Inquiétude, voire désespoir latent. Mais le public reste zen, toujours détendu, dans l’ensemble.
Il est 8 heures, les portes de la salle s’ouvrent enfin mais elle ne se remplit que timidement, le gros de la troupe restant dans le hall, au bar, ou dans la salle d’attente, à l’affût de “breaking news”. Nous, on s’en fout, on entre.
La salle est belle. Sièges tendus de velours vert, accoudoirs en bois. Fort agréable. Même quand on a quelqu’un devant, on voit bien la scène. Elle est prête, tout le matériel est en place. Nous sommes au balcon, dans les premiers rangs. Je pensais que la salle serait en configuration fosse, mais non. Toutes les places sont places assises ! Cela dit, les assis ne le resteront pas longtemps…
8 heures et demi. Toujours pas de Renaud. La salle est au trois-quarts vide. 9 heures moins le quart. On annonce que l’artiste vient d’arriver. La salle se remplit d’un coup (mais elle n’est pas totalement pleine, le second balcon, tout en haut, est vide. Peu importe, en fait. On est déjà bien assez nombreux, et j’en suis presque étonné). 9 heures tapantes, les musiciens entrent en scène, le noir se fait et… il est bel et bien là ! Et il pète la forme ! Show Time !
Après un Toujours debout qui met bien la patate malgré une voix pas très assurée, il nous explique le topo. Partis de Paname en Eurostar pour être en début d’après-midi à Londres, il se sont retrouvés coincés à Calais pendant 6 heures, à cause de caténaires volés, détériorés, ou un truc du genre. Résultat, ils ont mis 9 heures au lieu de 2h15, pour venir de Paris ! Ils ont fait ce qu’ils ont pu pour être là quand même. Ils n’ont pas mangé, pas répété, pas fait les balances et ont filé directement de leur moyen de transport jusqu’à la scène avec une heure de retard, donc. Rock ‘n’ Roll !
Et là, il convient de saluer, du coup, le travail impeccable du staff technique de Renaud et de l’équipe technique anglaise de l’Hammersmith Odeon, parce que le son était impeccable, réglé à la perfection ! J’avais jamais assisté à un concert de Renaud dans de telles conditions, avec une telle qualité sonore ! Cette salle est à la hauteur de sa réputation !
Résultat : pas de Gauvin Sers (prévu au programme) en première partie, et un concert raccourci, amputé d’une demi-douzaine de titres, visiblement, histoire de ne pas terminer trop tard, de terminer dans les temps, soit aux alentours de 23 heures. Du coup, 2 heures de concert seulement, grand max, mais 2 heures intenses, plus ramassées, avec un choix de titres plus pêchus (les titres ayant été écartés faisant pour la plupart partie des temps “mous” du répertoire).
Je sais pas si c’était dû au stress de cette longue journée qui a failli se transformer en fiasco, et qu’il a pu se libérer de tout ça sur scène, mais j’ai trouvé Renaud très en forme, ce soir-là ! Après l’ovation de la salle qui l’a accueilli, et après nous avoir expliqué son périple de la journée, il s’est même permis une petite pique amusante sur le Brexit (“La prochaine fois que j’irai chanter à l’étranger, ce sera en Europe !”), avant de nous expliquer qu’il adorait Londres, qu’il y avait vécu 3 ans (à Battersea), et qu’il était très ému de l’accueil qu’on lui avait réservé (faut dire qu’une heure d’attente supplémentaire sans savoir si le concert allait avoir lieu ou pas, ça met un public dans certaines dispositions, plus à même de se libérer après la bonne nouvelle). Puis, il a dit qu’il n’avait pas l’habitude de chanter devant une fosse assise, que ça faisait bizarre, mais que c’était chouette quand même. Cela dit, avant la moitié du concert (au max à partir de Dans mon H.L.M.), à chaque chanson pêchue, la salle était debout (surtout la fosse). Elle ne se rasseyait parfois que pour les chansons plus douces, plus intimistes. Elle restait debout durant tout le rappel (faut dire que c’est fait pour… C’est mon dernier bal (quasiment en entier), ça le fait bien, quand même !)
Bon, il a merdé sur une chanson (il s’est d’ailleurs donné une baffe pour ce cafouillage, ce qui m’a fait marrer) et il a complètement foiré sa sortie sur Fatigué (toujours à contretemps et à la ramasse, malgré l’effort des musicos pour rattraper le truc), mais pour le reste, c’était d’un bon niveau (en tout cas, je n’en attendais pas tant !) et, vraiment, je l’ai trouvé plutôt en forme. Paradoxalement, ou contrairement à ce que j’attendais, je l’ai surtout trouvé très à l’aise et très juste sur toutes les chansons pêchues, et plus à la peine sur les chansons plus lentes.
Les musiciens, quant à eux, sont au top ! Et, franchement, les arrangements de Michaël Ohayon, c’est la classe ! Musicalement, je ne m’étais pas autant régalé à un concert de Renaud depuis… 1995 ! (Certes, je n’étais pas à la Cigale en 2007, mais bon…). Et j’ai pas du tout trouvé qu’Ohayon en faisait des caisses ou se mettait en avant. Bien au contraire. J’ai trouvé que tout ce qu’il faisait (et ne faisait pas) servait sobrement et impeccablement Renaud, comme l’ensemble de cette formation, d’ailleurs.
Bref, ce concert londonien aura sûrement été le plus court de la tournée, mais sûrement pas le moins intense ni le moins intéressant.
Je m’étais dit que si le concert était mauvais, je n’aurais pas tout perdu puisque ça m’aura donné l’occasion de retourner à Londres. Et finalement, je ne regrette rien. Mais alors, rien du tout !
Quelque part, j’ai envie de remercier Renaud pour ce qu’il a fait. Ne pas baisser les bras, ne pas annuler le concert, le faire à l’arrache mais avec du cœur, avec l’envie de bien faire… Car oui, on voyait qu’il avait envie de le donner, ce concert, qu’il était content d’être là ! Et ça, ça faisait rudement plaisir à voir !
Si certains voient cette tournée comme une tournée d’adieu, un chant du cygne (ce qu’elle sera peut-être, je n’en sais rien…), avec un répertoire axé sur ses 20 premières années de chanson (dont une majorité sur les 10 premières !) et un choix de titres pour lequel je n’aurais que peu de choses à redire, moi qui ne savais pas trop à quoi m’attendre (lui non plus d’ailleurs, j’ai l’impression), je l’ai plutôt vécu comme une renaissance scénique, et ça m’a bien fait plaisir.

Set list de Londres (si mes souvenirs sont bons… Y’a peut-être des chansons pas à leur place…) :

1. Toujours Debout
2. Docteur Renaud, Mister Renard
3. En cloque
4. La Pêche à la ligne
5. Marche à l’ombre
6. Les Mots
7. Etudiant poil aux dents
8. J’ai embrassé un flic
9. Déserteur
10. La Médaille
11. A la téloche
12. Dans mon HLM
13. Morts les enfants
14. Manhattan-Kaboul
15. La Ballade Nord-Irlandaise
16. Morgane de toi
17. 500 connards sur la ligne de départ
18. Son bleu
19. Germaine
20. Dès que le vent soufflera
21. Mistral gagnant
22. La Vie est moche et c’est trop court

Rappel :
23. Marchand de cailloux
24. Chanson pour Pierrot – Hexagone – Laisse béton – C’est mon dernier bal (quasiment en entier, en fait) – Miss Maggie – La Mère à Titi – Fatigué (quasiment en entier aussi)

(En gros, si j’ai bien tout suivi (j’ai regardé la set ist des derniers concerts de Paris), pour ce concert raccourci, il a sacrifié Héloïse, Hyper Cacher, Ta batterie, Manu, Baltique, et Pochtron !)

P.S. : faudrait dire aux concepteurs des projections scéniques que, si c’est techniquement possible, il faut absolument corriger une impardonnable coquille qui s’est glissée dans un vers sur la projection du titre Les Mots (ce qui est le comble !) et qui fait mal aux yeux : prière de remplacer au plus vite le “plus prêt des anges que des angoisses” par un correct “plus près des anges que des angoisses”. Merci.

Nelly Depaule
J‘arrive de Londres où j’ai vu son super concert du 18 octobre. Ça a été super chaud,(bloqué dans le tunnel sous la manche),le concert a failli être annulé. Mais il a tout fait pour être là pour ses fans. Sans manger, sans répet,et avec une bronchite. Il a assuré![[…]

Au suivant ! Au suivant ! ♪♫  ♪♫

Les photos c’est ici