Vos mots, vos textes pour Ingrid et les autres otages
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Modifié en dernier par Cédric le 25 juil. 2014, 13:47, modifié 1 fois.
N'oubliez jamais que la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie...
comme je l'ai deja dit mes vers a moi sont vivants et dans la terre et me servent pour la peche
mais la perte d'un proche je connais et c'est trop triste ca fait trop mal je ne le souhaite à personne même pas à mon pire ennemi
donc même si je ne connais pas personnellement la famille d'ingrid je lui souhaite de ne jamais vivre ça
mais au contraire de vivre des retrouvailles
que l'amour soit la liberté
mais la perte d'un proche je connais et c'est trop triste ca fait trop mal je ne le souhaite à personne même pas à mon pire ennemi
donc même si je ne connais pas personnellement la famille d'ingrid je lui souhaite de ne jamais vivre ça
mais au contraire de vivre des retrouvailles
que l'amour soit la liberté
refait surface et respire à plein poumons
le cerveau en hypoxie reprend conscience d'un manque et s'y habitue
c'est la vie qui continue
le cerveau en hypoxie reprend conscience d'un manque et s'y habitue
c'est la vie qui continue
Dans toutes les langues, la liberté n'est pas un mot qui se prononce,
c'est un mot qui se vit !
Ingrid je souhaite de tout mon coeur que tu puisses bientôt vivre ce mot !
Pensée à tous les otages de Colombie et d'ailleurs.
(image©laetitia)
(Liberté décliné en Occitan Espagnol Finlandais Estonien Hongrois Polish Anglais Français
Portugais Allemand Hollandais Suédois Norvégien Islandais Letton Lithuanien Slovaque Turc
Italien Breton Esperanto Quechua Gallois Latin Roumain Albanais Arabe Catalan Irlandais
Cornique Manx Basque)
c'est un mot qui se vit !
Ingrid je souhaite de tout mon coeur que tu puisses bientôt vivre ce mot !
Pensée à tous les otages de Colombie et d'ailleurs.
(image©laetitia)
(Liberté décliné en Occitan Espagnol Finlandais Estonien Hongrois Polish Anglais Français
Portugais Allemand Hollandais Suédois Norvégien Islandais Letton Lithuanien Slovaque Turc
Italien Breton Esperanto Quechua Gallois Latin Roumain Albanais Arabe Catalan Irlandais
Cornique Manx Basque)
Ici,
Le 24 novembre 2005,
Ingrid,
Aujourd’hui, c’est Noël, on prépare des secrets, sur nos lèvres à la craie…
On écrit, on décrypte,
Des mots, litanie, lient les mômes en mélodie…
Aujourd’hui, c’est noël pour de rire, pour sourire…
On chante, on applaudit et puis on s’attendrit.
Petits Chercheurs de rimes, parce que Slimane a dit « multicolore » encore, Djengou s’écrie « en or » …
Pour sapin, Mélissa, nous glissa des lutins que tu pensas malins, Soumaya…
Les mots prenaient la forme d’un conifère refrain,
Que l’on chantait enfin, que l’on chantait enfant…
Les mots prenaient la forme d’un conifère entrain,
Que je t’offre et j’enfreins que je fredonne enfin…
Ingrid, pour ton Noël, ces mots sous ton sapin,
Des mots, une ritournelle, juste un mot de gamin,
Ingrid, pour ton Noël, je les veux pour les tiens,
Ces mots pour un soleil, liberté de lutins.
!LIBERTAD! dans la hotte pour les otages là-bas
MON SAPIN DE NOEL
(Paroles : les enfants de la classe (5/6 ans) ; musique : l’air d’une souris verte)
Mon sapin de Noël,
Brille comme un soleil,
Je l’habille de belles guirlandes,
Elles sont longues et elles sont grandes.
Boules multicolores,
Des paillettes en or,
En haut du sapin,
Une étoile pour tes lutins,
Malins.
Père Noël, tu viens !
Père Noël, tu viens !
En toute poésie,
Bruno
Le 24 novembre 2005,
Ingrid,
Aujourd’hui, c’est Noël, on prépare des secrets, sur nos lèvres à la craie…
On écrit, on décrypte,
Des mots, litanie, lient les mômes en mélodie…
Aujourd’hui, c’est noël pour de rire, pour sourire…
On chante, on applaudit et puis on s’attendrit.
Petits Chercheurs de rimes, parce que Slimane a dit « multicolore » encore, Djengou s’écrie « en or » …
Pour sapin, Mélissa, nous glissa des lutins que tu pensas malins, Soumaya…
Les mots prenaient la forme d’un conifère refrain,
Que l’on chantait enfin, que l’on chantait enfant…
Les mots prenaient la forme d’un conifère entrain,
Que je t’offre et j’enfreins que je fredonne enfin…
Ingrid, pour ton Noël, ces mots sous ton sapin,
Des mots, une ritournelle, juste un mot de gamin,
Ingrid, pour ton Noël, je les veux pour les tiens,
Ces mots pour un soleil, liberté de lutins.
!LIBERTAD! dans la hotte pour les otages là-bas
MON SAPIN DE NOEL
(Paroles : les enfants de la classe (5/6 ans) ; musique : l’air d’une souris verte)
Mon sapin de Noël,
Brille comme un soleil,
Je l’habille de belles guirlandes,
Elles sont longues et elles sont grandes.
Boules multicolores,
Des paillettes en or,
En haut du sapin,
Une étoile pour tes lutins,
Malins.
Père Noël, tu viens !
Père Noël, tu viens !
En toute poésie,
Bruno
Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux
Regardez-les s'envoler c'est beau
Les enfants si vous voyez
Des p'tits oiseaux prisonniers
Ouvrez-leur la porte vers la liberté
(Pierre Perret)
Nataly
Ps : oups, je viens de voir que ça avait déjà été mis... bon ben double liberté alors !
Regardez-les s'envoler c'est beau
Les enfants si vous voyez
Des p'tits oiseaux prisonniers
Ouvrez-leur la porte vers la liberté
(Pierre Perret)
Nataly
Ps : oups, je viens de voir que ça avait déjà été mis... bon ben double liberté alors !
Si tous ceux qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage ! (Sacha Guitry)
Ici,
Le 25 novembre 2005,
Ingrid,
Aujourd’hui dessins libres sur un thème étrange à cinq ans : la liberté.
"Tu dessines la liberté, dessines ce que tu veux, je te demande juste de réfléchir à ce mot avant de commencer. Ce mot, je l’écris sur le tableau : LIBERTE".
Voici le musée commenté de ce matin de lumières...
Liberté de l’inventaire… Sunay s’invente en s’inspirant de sa copine Esra.
Embia pour clore cette discussion feutrée n’a rien dit… c’est pour cela que je lui laisse le mot de la fin.
Voici les contributions des enfants de ma classe à la LIBERTE, qui est forcément la tienne, celle des autres otages, parce que la liberté se partage obligatoirement dans chaque cœur. Tous les enfants n’ont pas dessiné, certains ont choisi une autre activité… libres dans les murs de l’école.
En toute poésie,
Bruno
Le 25 novembre 2005,
Ingrid,
Aujourd’hui dessins libres sur un thème étrange à cinq ans : la liberté.
"Tu dessines la liberté, dessines ce que tu veux, je te demande juste de réfléchir à ce mot avant de commencer. Ce mot, je l’écris sur le tableau : LIBERTE".
Voici le musée commenté de ce matin de lumières...
Esra, le coup de feutre de la classe… Il y a un petit quelque chose de Magritte, qu’elle ignore, dans sa composition : le chapeau qui se répète dans le toit, la maison qui devient visage… Chapeau Esra, la liberté se dessine dans ton coup de crayon.Esra a écrit : J’ai mis le même chapeau, là, au père Noël, à la maison balançoire
Sunay a écrit : Des nuages, un arc-en-ciel, une maison, une fleur, une souris, un soleil, une fille, après une plante, une autre fleur aussi… Il pleut et des petits poissons.
Liberté de l’inventaire… Sunay s’invente en s’inspirant de sa copine Esra.
Greg, il a copié sur Esra… en copiant, il a compris pourquoi les autres dessinaient des maisons quand je parlais de liberté… parce que la maison symbolise à la fois un espace sécurisé et le lieu de son identité… Etre libre, c’est être soi-même.Greg a écrit : La liberté, c’est la maison.
J’aime beaucoup comment Yahya glisse sa route sous le soleil, on en reparlera… Pour l’instant, il reste en famille, même à l’extérieur de la maison, sa liberté est possible grâce à la protection, grâce à l’amour de ses parents.Yahya a écrit : Un arbre, une maison, des bonhommes, des fleurs, une voiture, une route sous le soleil.
Le petit bonhomme, il tient la main de son frère, la grande sœur tient son papa
Dorcas, la dernière copieuse… mais le dessin s’abstrait (la porte, la tête de clown), le propos abandonne le pragmatisme de l’inventaire (cf. Sunay et Yahya), ainsi que le classicisme de la définition (cf. Greg), il découvre le symbolisme de l’art.Dorcas a écrit : En noir, c’est une porte au milieu…
C’est une porte pour aller dans la maison.
Parce que la porte de la maison, elle s’est envolée.
C’est étrange, Soufiane en écho à Dorcas, explore l’abstraction… en quittant la maison. Ici, la liberté n’est plus dans l’espace sécurisé mais au contraire dans un espace sans limite… Soufiane suit la route sous le soleil, celle que Yayha traçait.Soufiane a écrit : Libre, on peut partir partout...
Esra au dessin, Baptiste au poème ! Il rejoint Dorcas notre auteur mais pas dans l’abstrait comme Soufiane, il la rejoint dans le symbolisme… On reste loin du chez-moi, pour mouiller nos yeux dans la contemplation de la nature, l’art rend libre !Baptiste a écrit : J’ai voulu écrire LIBERTE au dessus et un arc-en-ciel, parce que c’est mon anniversaire aujourd’hui… Est-ce que j’ai tout bon ?
Je voulais dire que c’est très joli un arc-en-ciel et c’est ça la liberté, c’est joli.
L’arc-en-ciel de Baptiste part en fumée dans la lance d’incendie de Slimane… Retour les pieds sur terre mais dans ce décalage surréaliste qu’offre le rêve : ici, le mot LIBERTE est rayé dans le ciel… triste réalité ou espoir qui renait ?Slimane a écrit : Il y a du feu dans la ville et les pompiers viennent l’éteindre… Et il pleut.
Parce que j’ai rêvé ça
Embia pour clore cette discussion feutrée n’a rien dit… c’est pour cela que je lui laisse le mot de la fin.
Voici les contributions des enfants de ma classe à la LIBERTE, qui est forcément la tienne, celle des autres otages, parce que la liberté se partage obligatoirement dans chaque cœur. Tous les enfants n’ont pas dessiné, certains ont choisi une autre activité… libres dans les murs de l’école.
En toute poésie,
Bruno
- andré-louis
- Messages : 72
- Enregistré le : 21 sept. 2005, 19:28
- Localisation : citoyen privilégié du monde, car libre, ayant un toit et à manger
MERCI BRUNO
extrait d'un message de Jean-Mathieu Colombani, arrivé via Armand de www.betancourt.info
Au fait ,tu as un animateur super sur le HLM;c'est Bruno qui recueille des textes et des poèmes pour Ingrid..il est balanin ,je crois ,et s'il ne l'est pas ,il mériterait de l'être....
extrait d'un message de Jean-Mathieu Colombani, arrivé via Armand de www.betancourt.info
Au fait ,tu as un animateur super sur le HLM;c'est Bruno qui recueille des textes et des poèmes pour Ingrid..il est balanin ,je crois ,et s'il ne l'est pas ,il mériterait de l'être....
LIBERTE
Sur la rime libérée
On y pense, on y pense,
Sur la rime « liberté »
On y pense pour en rêver…
Les papillons volent en chœur,
Comme un poème en couleur
Quand les mots riment et libres
On y pense, on y pense,
Quand les mots riment et vibrent
Notre enfance danse l’équilibre.
Tous les oiseaux volent en chœur
Comme un poème en couleur
Quand les rimes se délivrent
On y pense, on y pense
On l’écrit sur le livre
Où se pense la joie de vivre.
Paroles : Bruno (sur une idée de Baptiste, 5 ans)
Musique : sur l'air du Pont d'Avignon
PS : nos discussions philosophiques nous ont mené aux dessins, à la chanson... à suivre...
Sur la rime libérée
On y pense, on y pense,
Sur la rime « liberté »
On y pense pour en rêver…
Les papillons volent en chœur,
Comme un poème en couleur
Quand les mots riment et libres
On y pense, on y pense,
Quand les mots riment et vibrent
Notre enfance danse l’équilibre.
Tous les oiseaux volent en chœur
Comme un poème en couleur
Quand les rimes se délivrent
On y pense, on y pense
On l’écrit sur le livre
Où se pense la joie de vivre.
Paroles : Bruno (sur une idée de Baptiste, 5 ans)
Musique : sur l'air du Pont d'Avignon
PS : nos discussions philosophiques nous ont mené aux dessins, à la chanson... à suivre...
La cage ne s’est pas ouverte. Je ne sais pas quand elle s’ouvrira. Bientôt j’espère. Mais j’espère trop.
Si elle s’ouvre, alors ce ne sera pas encore fini. Mais j’aurai franchi un pas de géant. Un peu comme le bond de Neil Armstrong, ou encore de l’ogre grâce à ses bottes dans le petit poucet.
Mais elle ne s’est toujours pas ouverte. Alors j’attends. J’espère. J’ « espère », ce mot à la fois tendre et tueur. Ce mot qui peut tout faire changer. Ce mot qui ne veut rien dire lorsqu’il est seul, mais qui est en même temps incroyablement puissant.
La cage ne s’est pas ouverte, mais j’espère que bientôt, elle s’ouvrira.
Si elle s’ouvre, alors ce ne sera pas encore fini. Mais j’aurai franchi un pas de géant. Un peu comme le bond de Neil Armstrong, ou encore de l’ogre grâce à ses bottes dans le petit poucet.
Mais elle ne s’est toujours pas ouverte. Alors j’attends. J’espère. J’ « espère », ce mot à la fois tendre et tueur. Ce mot qui peut tout faire changer. Ce mot qui ne veut rien dire lorsqu’il est seul, mais qui est en même temps incroyablement puissant.
La cage ne s’est pas ouverte, mais j’espère que bientôt, elle s’ouvrira.