Article - Libération du 16 septembre

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Je trouve qu'effectivement c'est de la merde et pourtant je suis pas un ardent defenseur de renaud.

[Dim]

du libé, dire que c'est mauvais comme article serait un pleonasme, c'est du libé...egal à eux même...

[PIERRE]

Libé fidéle à lui même.

[Charlie Brown]

Bonjour à tous. Il me semble que personne n'a posté la chronique d'Emmanuel Poncet sur "Les Bobos" parue dans Libé le 16 septembre. C'est très mauvais, mais je me suis dit que ça vous intéresserait peut-être... et pardon si cela a déjà été publié. Bonne journée.

Disques. Tubes à essai
«Le Clodo»
Par Emmanuel PONCET
QUOTIDIEN : Samedi 16 septembre 2006 - 06:00
Les Bobos de Renaud (Virgin).

Proposition d'adaptation d'une chanson de Renaud, les Bobos.

Il les appelle «bourgeois bohèmes»
ou bien «bobos» pour les intimes
dans un texte qu'fleure bon la haine
on les retrouve à chaque rime
Les Bobos, de Renaud (bis)

Pour lui, ils sont une nouvelle classe
Après les bourges et les prolos
Pas loin des beaufs quoiqu'en plus classe
Il veut nous en dresser le tableau
D'ces «blaireaux» de bobos
Les bobos (bis)

«Sont un peu artistes», il ironise
Car leur passion, c'est leur boulot
Dans les médias, l'informatique,
Bizarre, l'a oublié le show-biz
Les Bobos, de Renaud (bis)

Ils vivent dans les beaux quartiers
Ou dans un atelier branché
Alors que Renaud tout le monde le sait
Pointe à l'Office HLM
Trop de blèmespro, ce Renaud (bis)

A force de jouer les éclopés
Pose qu'il affecte de cultiver
Sûr que ses mômes furent mal élevés,
Ils redoublaient même en ZEP
Quand papa imitait Led Zep
Paraît même qu'ils partaient pas l'été (té té té)
Trop clodo, ce Renaud (bis)

L'a bu des drinks très longtemps
pour s'éviter d'trop déprimer
Que celui qui vide jamais son verre
Lui jette un jour la première bière
de toute façon, laisse béton,
le plus bandant chez le militant
C'est d' «défendre les opprimés»
par tous les temps
Trop coco, ce Renaud (bis)

Il écrivit : «Je m'appelle Slimane et j'ai 15 ans Je vis chez mes vieux à la Courneuve»
Or tout le monde sait qu'chez les Séchan
On venait pas d'un CAP d'délinquant
Il se la joue rade, peuple, PMU,
gouaille chti, Saint-Denis Porte-des-Lilas
Mais quand le périph' il franchit
C'est plutot Rive gauche, la Closerie
des Lilas, la la la la la la

Il a «traité» Madame Thatcher
C'était facile ? Fallait le faire
Il a défendu Mitterrand,
qu'était pourtant la gauche caviar
alors pourquoi vomir maintenant
l'un d'ses nouveaux avatars ?
Les Bobos, de Renaud (bis)

Ma plume est un peu assassine
Pour ce faux clodo qu'on aime plus trop
mais par certains côtés, j'imagine
Qu'il doit payer ses impôts
Comme ses Bobos, à vélo (lo lo lo)

http://www.liberation.fr/culture/sortir/204761.FR.php
© Libération

Salut MisterH,

Yomgui m'avait effectivement fait lire ce texte que j'avais trouvé tellement affligeant et mal écrit que j'ai pondu une réponse à Libé, qui ne l'a pas publiée, certes, mais qui n'a même pas pris la peine de me répondre...

Je vous la colle ici...


(à chanter sur l'air des "Bobos" de Renaud)

Le blaireau


S’appelle Emmanuel Poncet
Ou « tête pleine d’eau » pour les intimes
Dans les chroniques de Libé
On le retrouve et ça m’déprime

Il n’a pas une once de classe
Il n’est ni bourge, ni prolo
Pas loin d’être beauf’ mais bien plus crasse
Y mérite à peine un gros mot

L’est même pas artiste, et ça s’voit
Car sa passion c’est son « boulot » :
Chier sur les gens dans les médias
Avec ses chroniques démagos


L’est pas beau, ce blaireau
L’est connaud, ce pas beau


Quand il « caricature » un texte,
L’est pas foutu de respecter
Ne s’rait-ce que la structure prétexte
A des mots qui donnent la nausée

L’a pas l’air d’être bien élevé
Même s’il a dépassé 6 ans
A-t-il mis à l’école les pieds
Pour écrire aussi « finement » ?

Il s’essaye de temps en temps
A placer un mauvais jeu d’mot
Mais c’est tellement affligeant
Qu’à chaque fois ça tombe à l’eau


L’est pas beau, ce blaireau
L’est connaud, ce pas beau


Et puis son texte est tellement chiant
Plein de clichés, tous éculés,
Qu’on se demande encore comment
l’a trouvé sa place dans Libé

En fait c’est pas si étonnant
Depuis qu’July s’est fait virer
Déjà qu’c’était pas reluisant
Maint’nant c’est carrément à chier

J’aurais aimé que mon journal
Ressorte un peu du caniveau
Juste pour ne pas en dire du mal
Et puis donner tort à Renaud


Sont pas beaux, ces journaux
Sont connauds, ces journaux


Tout ça m’a l’air trop demandé
Et finalement not’ pote Renaud
A bien raison de fustiger
Cette publication pour bobos

Sa chanson n’était qu’un portrait
Ni très gentil, ni très méchant
Seul’ment un p’tit instantané
Fort sympathique au demeurant

Si ma plume est si assassine
Pour ce Manu que j’aime pas trop
C’est juste parce que j’imagine
Qu’il est bien plus con qu’un bobo


L’est pas beau, ce blaireau
-Qui ça ?
-Ben le Poncet là…

L’est connaud, ce pas beau
-Ah bon mais… ou ça ?
-Ben là là… dans Libé là…

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Excellent charlie

[Lucyanne]

N'empêche, cà devient une star notre Blaireau à nous qu'on a, tout le monde parle de lui dans ses chansons !!! Mais il est très beau, d'abord....

[PIERRE]

Libé cet ancien journal de gauche dirigé par un gros porc bourgeois, qu'il créve.

[alpha]

...mdr, Charlie Brown.

Je ne connais pas Emmanuel Poncet mais ta version est bcp mieux écrite que la sienne.

D'ailleurs, l'anagramme d'Emmanuel Poncet: cleptomane menu..!

Qu'est ce qu'il essaye de voler à Renaud..?...l'appréciation qu'il mérite..?

Liebe Grüße
alpha


PS:
anagramme de Charile Brown: bacon whirler ...mignon.

[Graîne d'ananar]

du libé, dire que c'est mauvais comme article serait un pleonasme, c'est du libé...egal à eux même...

Comme tous les journaux de droite.

[Graîne d'ananar]

Manquerait plus que lefigaro,rivarol on national-hebdo(où Thieery Sechan a des amis)écrivent des arTicles élogieux.......

Aux dernières nouvelles Roselyne Bachelot est en train d'arranger le coup avec l'aide de Sevran.Mais pour Rivarol il n'y a que Doc Gyneco qui peut s'en occuper et il reclame un droit de cuissage sur Romane...

[PIERRE]

Article de libé pour la sortie de boucan d'enfer.


Renaud
Par Ludovic PERRIN

vendredi 31 mai 2002
Renaud
Boucan d'enfer
(Ceci-cela/Virgin).


Une séparation a conduit ces dernières années Renaud vers la dépression éthylique. Secret de polichinelle savamment entretenu et qui renforce aujourd'hui le chanteur dans son image de dur au coeur tendre. Ricard en main, reprenant à bon compte l'assertion schizophrène Gainsbourg-Gainsbarre, «Renaud le Renard» rompt sept années de silence discographique. Puisant d'abord dans le fait divers banlieusard, l'écriture du gavroche aux allures d'Aristide Bruant tout aussi faussaire a vite perdu en humour dès lors qu'il s'est agi de traiter l'actualité politique. Cette acrimonie a mué dans Boucan d'enfer en méchanceté pure, mélasse du ressentiment dans laquelle Renaud s'exerce à son nouveau jeu favori : les jugements sans procès. Exemple, l'Entarté où les comptes se règlent avec «le philosophe des beaux quartiers, la chemise blanche en décolleté» davantage sur des clichés médiatiques que sur la pensée d'un écrivain rebaptisé «BHV» . Les délits de sale gueule et autres raccourcis idéologiques confinant à de la malhonnêteté intellectuelle n'ont jamais autant servi la démagogie maison. C'est cela le populisme dont la saison s'inquiète, une façon d'entrevoir le monde qui semble ronger le pays.