Rien à dire
Modérateur : modérateurs
- skippyremi
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- Enregistré le : 02 nov. 2004, 17:13
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Voici les alternatives :
- Aimer le dernier album de renaud
- ou aimer la star ac
Ou alors
- Aimer le dernier album de renaud
- ou etre un bobo
Ou alors
- Aimer le dernier album de renaud
- ou être un ecrivain/parolier et ecrire aussi bien que lui
Pour finir :
- Aimer le dernier album de renaud
- ou être un connard
Malheureusement pour la dernière j'ai pas su choisir.
- Aimer le dernier album de renaud
- ou aimer la star ac
Ou alors
- Aimer le dernier album de renaud
- ou etre un bobo
Ou alors
- Aimer le dernier album de renaud
- ou être un ecrivain/parolier et ecrire aussi bien que lui
Pour finir :
- Aimer le dernier album de renaud
- ou être un connard
Malheureusement pour la dernière j'ai pas su choisir.
"La glace m’avait appris ce que je savais depuis toujours : j’étais horriblement naturel.
Je ne m’en suis jamais remis. »
Je ne m’en suis jamais remis. »
Ben j'ai choisi pour toijpeg a écrit :Voici les alternatives :
- Aimer le dernier album de renaud
- ou aimer la star ac
Ou alors
- Aimer le dernier album de renaud
- ou etre un bobo
Ou alors
- Aimer le dernier album de renaud
- ou être un ecrivain/parolier et ecrire aussi bien que lui
Pour finir :
- Aimer le dernier album de renaud
- ou être un connard
Malheureusement pour la dernière j'ai pas su choisir.
Moi je voudrais tous les voir crever, etouffé de dindes aux marrons...
- Porte-Orleans
- Messages : 74
- Enregistré le : 07 nov. 2005, 15:19
Re: Rien à dire
Bonsoir,
Il n'y a pas de vol, de la déception plutôt.
Je te conseille de réécouter cet album comme le suggère Akalan.
Ecoute-le sans préjugé, comme un face à face entre toi et lui…
Je ne sais pas ce que tu trouves de consensuel : se moquer des bobos et de la presse bien pensante, s’en prendre au FN, défendre Ingrid Betancourt (peu médiatisé avant l’engagement de Renaud) ou Léonard Peltier… Renaud dénonce, prend parti sans forcément chercher un consensus… à part peut-être un consensus avec l’image qu’on attend de lui.
Si tu regardes de plus près, il y a continuité dans l’écriture, les engagements mais en même temps évolution et si on va plus loin, ce disque (comme le précédent parfois) permet à l’artiste d’explorer d’autres pistes plus poétiques.
Laissez à ce disque le temps de faire ses preuves : on vit une époque où tout doit être instantané, c’est le rythme ADSL… Le disque n’était pas encore sorti que certains se précipitaient pour 20 secondes d’extraits, pour des paroles inexactes, pour des MP3 volés… le disque n’était pas encore sorti ou si peu qu’on peut lire des critiques définitives avec de beaux tiroirs de rangement, des notes, des comparatifs, des explications…
Tout doit être immédiat, d’un clic, posséder le disque, l’avoir écouté, critiqué et « cultifié »… C’est un truc un peu nouveau, à la sortie de films, par exemples, on nous colle le mot culte un peu partout – je pense aux bronzés III .
C’est l’inverse qui doit se passer, c’est à nous de décider ce qui nous plait, ce que nous trouvons de singulier dans une œuvre (ce qui me touche moi en tant qu’individu) et pluriel (ce qui touche à un groupe, ce qui touche à mon humanité), c’est à nous de nous reconnaître dans une œuvre.
Il faut laisser à l’œuvre le temps de trouver sa place… Le disque de Renaud comme d’autres créations sort dans un cadre commercial, promotionnel très fort mais il ne faut pas tomber dans le double piège qui consisterait à l’acheter béat et/ou le refuser parce que promotionné… laissons cet espace mercantile à la caisse du supermarché puis savourons ce disque pour ce qu’il est.
Une œuvre d’art ne se résume pas à une écoute, elle se construit dans la confrontation entre l’artiste et l’amateur, confrontation qui peut prendre des chemins détournés, sans forcément se référer à Galilée.
Pour l’instant, je découvre ce disque, je le parcours et je suis de plus en plus comblé par ce chemin emprunté en chanson.
En toute poésie,
Bruno
Dragan a écrit : J'me suis fait chouré 22 euros avec cette merde d'album.
En plus j'apprends qu'ils en existe une version double deluxe
une version simple ok
une version double, ok pour les dessins
une version double deluxe??? Renaud est mort récupéré....
Ces chansons sont consensuels, mievre, au sirop
Allez va, y'a pas qu'les filles qui sont de joie, y'a aussi les fils
On te voit quand à la star ac?
Rien à dire, j'me suis fait chouré 22 euros.
Il n'y a pas de vol, de la déception plutôt.
Je te conseille de réécouter cet album comme le suggère Akalan.
Ecoute-le sans préjugé, comme un face à face entre toi et lui…
Je ne sais pas ce que tu trouves de consensuel : se moquer des bobos et de la presse bien pensante, s’en prendre au FN, défendre Ingrid Betancourt (peu médiatisé avant l’engagement de Renaud) ou Léonard Peltier… Renaud dénonce, prend parti sans forcément chercher un consensus… à part peut-être un consensus avec l’image qu’on attend de lui.
Si tu regardes de plus près, il y a continuité dans l’écriture, les engagements mais en même temps évolution et si on va plus loin, ce disque (comme le précédent parfois) permet à l’artiste d’explorer d’autres pistes plus poétiques.
Laissez à ce disque le temps de faire ses preuves : on vit une époque où tout doit être instantané, c’est le rythme ADSL… Le disque n’était pas encore sorti que certains se précipitaient pour 20 secondes d’extraits, pour des paroles inexactes, pour des MP3 volés… le disque n’était pas encore sorti ou si peu qu’on peut lire des critiques définitives avec de beaux tiroirs de rangement, des notes, des comparatifs, des explications…
Tout doit être immédiat, d’un clic, posséder le disque, l’avoir écouté, critiqué et « cultifié »… C’est un truc un peu nouveau, à la sortie de films, par exemples, on nous colle le mot culte un peu partout – je pense aux bronzés III .
C’est l’inverse qui doit se passer, c’est à nous de décider ce qui nous plait, ce que nous trouvons de singulier dans une œuvre (ce qui me touche moi en tant qu’individu) et pluriel (ce qui touche à un groupe, ce qui touche à mon humanité), c’est à nous de nous reconnaître dans une œuvre.
Il faut laisser à l’œuvre le temps de trouver sa place… Le disque de Renaud comme d’autres créations sort dans un cadre commercial, promotionnel très fort mais il ne faut pas tomber dans le double piège qui consisterait à l’acheter béat et/ou le refuser parce que promotionné… laissons cet espace mercantile à la caisse du supermarché puis savourons ce disque pour ce qu’il est.
Une œuvre d’art ne se résume pas à une écoute, elle se construit dans la confrontation entre l’artiste et l’amateur, confrontation qui peut prendre des chemins détournés, sans forcément se référer à Galilée.
Pour l’instant, je découvre ce disque, je le parcours et je suis de plus en plus comblé par ce chemin emprunté en chanson.
En toute poésie,
Bruno