Born X a écrit :La belle et la bête: Pas simple de se défaire de l'influence du chef d'oeuvre de Cocteau tant il est ancré dans l'inconscient collectif et force est de reconnaitre que Gans y arrive plutôt bien. Des décors somptueux, des références d'avantages tournées vers Miyazaki et une accroche quasi absolue au roman d'origine. Cette accroche est d'ailleurs à double tranchant puisque certains personnages sont loin de vraiment servir le film tout comme certains dialogues parfois un peu plat. Du côté des acteurs Cassel et Dussolier sont comme habités par leurs personnage alors que Seydoux et lamy sont bien en dessous. Gans ne nous fait peut être pas LE film absolu mais il s'en sort quand même sacrément bien...
ha mais ça n'a rien a voir avec le film de Cocteau, le costume n'est pas le meme du tout !
Si tu préfère, la différence majeure réside dans le fait que le fim de Cocteau était très centré sur la bête (on devine un peu pourquoi) alors que celui de Gans est plus accès sur belle (ce qui est logique vu que Gans assume pleinement l'influence de Miyazaki, lequel a toujours donné une grande importance aux femmes...)
La première décision vient du coeur et l'intelligence, dont nous sommes tous dépositaire, doit faire ce que notre coeur décide.
La normalité n'est pas le summum de ce qui peut s'atteindre.
Anne-Claire Damaggio
Born X a écrit :Si tu préfère, la différence majeure réside dans le fait que le fim de Cocteau était très centré sur la bête (on devine un peu pourquoi) alors que celui de Gans est plus accès sur belle (ce qui est logique vu que Gans assume pleinement l'influence de Miyazaki, lequel a toujours donné une grande importance aux femmes...)
Ouais, Jean Marais ou Léa Sedoux .... y'a pas photo !
Born X a écrit :Si tu préfère, la différence majeure réside dans le fait que le fim de Cocteau était très centré sur la bête (on devine un peu pourquoi) alors que celui de Gans est plus accès sur belle (ce qui est logique vu que Gans assume pleinement l'influence de Miyazaki, lequel a toujours donné une grande importance aux femmes...)
Ouais, Jean Marais ou Léa Sedoux .... y'a pas photo !
Rien à voir... On a d'un côté un film presque fait par 2 personnes (l'influence de Marais sur certains choix de Cocteau est évidente...c'est d'ailleurs Jean Marais qui, à la base, avait proposé à Cocteau de faire un film sur un conte de fée) et de l'autre un choix fait par le seul réalisateur (Seydoux n'est pas intervenue dans les décisions de Gans). Le fait pour l'un de centrer plus le film sur la bête et pour l'autre plus sur belle n'est pas comparable. Sans Marais, Cocteau aurait surement fait un film différent alors qu'avec une autre actrice que Seydoux, Gans aurait fait le même film (surtout qu'il se murmure que Gans et Cocteau ont un point commun...comme quoi)
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Anne-Claire Damaggio
Born X a écrit :[Rien à voir... On a d'un côté un film presque fait par 2 personnes (l'influence de Marais sur certains choix de Cocteau est évidente...c'est d'ailleurs Jean Marais qui, à la base, avait proposé à Cocteau de faire un film sur un conte de fée) et de l'autre un choix fait par le seul réalisateur (Seydoux n'est pas intervenue dans les décisions de Gans). Le fait pour l'un de centrer plus le film sur la bête et pour l'autre plus sur belle n'est pas comparable. Sans Marais, Cocteau aurait surement fait un film différent alors qu'avec une autre actrice que Seydoux, Gans aurait fait le même film (surtout qu'il se murmure que Gans et Cocteau ont un point commun...comme quoi)
j'ai vu que "Le Pacte des loups" de Gans, bonne histoire, bien filmé, avec de supers acteurs, et de l'action, j'ai adoré!
La marche: film très "bon sentiments" avec ses gentils très gentils, ses méchants très méchants, sa bonne conscience et ses clichés sur ces gens qui apprenent à vivre ensemble, à s'apprécier et qui au final en sortent tous grandit... Sur la forme c'est bien foutu, sur le fond c'est très nul. Hormis les 2 minutes du pré générique (avec une mise en image d' "héxagone" de Renaud très bien foutu), du générique lui même (on pour info on aperçoit le frangin lors de son fameux passage chez Polac) et de 2 phrases à la toute fin (qui ont le mérite de rappeler quelques vérités) tout le reste est vraiment creux et facile....
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Anne-Claire Damaggio
Battle dogs: une idée de base originale mais hélas le reste ne suit pas, à commencer par le budget du film. Des CGI tout pourris, des incohérences à la pelle (face à une horde d'un bon milliers de loups-garous qui envahissent new-york, on trouve une quinzaine de soldats à pied et un pauvre hélicoptère, une opération chirurgicale sans anesthésie ni transfusion dans un lieu pas stérile et 10 minutes après la personne gambade sans problème) et des acteurs que l'on retrouve habituellement plus dans des seconds roles qui rament pour essayer de donner un semblant de crédibilité à leurs personnages (exception faite des 2 rôles féminins qui sur-jouent à mort)...c'est con parce que les 3 premières minutes sont vachement bien... mais alors après...
Non stop: excellent polar-thriller avec ce qu'il faut de suspens et d'action, d'angoisse et de montée d'adrénaline. Neeson est un peu en dessous mais le tout est largement compensé par un scénario fichtrement bien pensé (le genre ou a de suite envie de regarder à nouveau le film, en sachant cette fois LE truc, pour voir tous les petits détails qu'on avait pas capté avant). Certes le dernier quart d'heure est un peu téléguidé mais là aussi c'est pardonnable par le reste qui tient en haleine sans discontinuer.
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Anne-Claire Damaggio
Pandémie: Quand le cinéma coréen essaye de faire du cinéma américain le résultat est mi-figue, mi-raisin. Ca commence carrément bien avec des personnages qui n'ont rien d'extraordinaires avec leur quotidien et leurs blessures secrêtes. Et puis sans qu'on sache vraiment pourquoi ça part en vrille avec son lot de clichés bien pensant et ses personnages caricaturaux. Une première partie d'excellente facture donc mais hélas totalement gachée par une seconde ultra prévisible parce que vue dans des centaines d'autres films.
16 ans ou presque: J'avoue j'ai été agréablement surpris. Certes la déroulement du film n'est pas très original, mais l'ensemble est relevé par des scènes et des situations qui elles le sont. Des dialogues plutôt bien pensées dans l'ensemble et des acteurs/actrices qui montrent un réel plaisir à jouer leurs personnages sans complexe (Arnaud Mustier en tête, qui, pour un rôle de comédie reste très juste)... au final c'est agréable et on rigole...pas le film du siècle mais un moment très agréable. Ca fait plaisir.
(je vient de réaliser qu'on est à la page 69 du topic... pour la symbolique ce serait marrant de chroniquer, sans jeux de mot, un film "pour adulte").
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Anne-Claire Damaggio
Quai d'Orsay: Fichtrement bien foutu, sacrément drôles par moment et très bien joué par un casting aux petits oignons. Les clins d'oeils et les références sont nombreuses, très bien trouvées et font particulièrement mouches. Em bref, l'un des meilleurs film sur la vie politique, ses petits travers, ses égocentrismes et ses carriéristes. Seul défaut, ce film a un petit côté "élitiste" dans le sens ou il doit être particulièrement incompréhensible aux personnes qui n'ont pas lu la bd d'origine ou qui ne suivent que de très loin la politique.
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Svengali: Il n'y a que les britanniques pour arriver à faire des films comme ça. Pour faire une comédie avec un titre qui laisse penser le contraire et pour arriver ensuite à pondre une bobine qui surprend plus qu'agréablement avec un pitch qui semble cousu de fil blanc. En bref arriver à rendre attachant des losers patentés, sympathiques des connards finis, humains des individus presque sans âmes et pour arriver à faire du neuf avec un genre qui semblait usé jusqu'à la moelle depuis hugh grant. Il faut dire que l'angleterre a produit tellement de sub-cultures différentes qu'il y a de quoi multiplier les références...
Zulu: polar qui semble on ne peut plus classique à la base et qui au final vous met un sérieux uppercut direct au foie. LE film ose ce que peux oseraient mais le fait avec une classe et un style sans commune mesure. Un vrai diamant, mais un diamant brut qui quand on le découvre ne peut vous laisser dire autre chose que "ouch"!!!
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Anne-Claire Damaggio
Mc Canick: Grosse surprise. Tant au niveau du scénario que de la réalisation et des acteurs. Mais très bonne surprise. C'est très bien foutu, admirablement joué, et sacrément bien pensé... l'univers glauque et nombriliste du personnage principal est magnifiquement retranscris à l'image. Un film presque dérangeant tant il est brut et réel.
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Anne-Claire Damaggio
Skull 2: Suite donc, plus accès sur le personnage du Skull Bone. Les personnes qui aiment le "slasher" seront ravis, d'autant plus que le film possède quelques idées bien originales autant au niveau des personnages (avec un second "bad guy" bien barré) que de l'univers visuel et graphique (avec de multiples références au giallo italien). Pour les autres ce sera juste un nanar de plus avec son tueur psycopathe, ses flics débiles et ses "héros" crétins. Mais je défie quiconque de ne pas reconnaitre une esthétique certaine à l'ensemble.
The Machine: Film qui se veut une réflexion sur ce qu'est la vie et l'humain... et au final c'est juste une grosse bouse ultra prétentieuse. Une flopée de personnages ultra caricaturaux (le gentil scientifique, la robot "humaine", le vilain méchant égoïste etc etc) un scénario linéaire à mort et des dialogues à la con qui essaye de se la jouer philosophiques mais qui sonnent creux comme un décor de star trek (la série), le tout joué par des acteurs aussi expressifs qu'un Steven Seagal des grands jours. Sans oublier une musique d'ambiance qui aurait parfaitement sa place dans une série B des années 80. Ca se veut moderne, c'est juste complètement ringard, ça se veut intellectuel, et on dirait une rédaction d'un élève de CM2.
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Anne-Claire Damaggio
Il a le look d'un Gabin moderne... et j'adore Gabin