Il est où ce putain de topic ciné ? saison 2

[Sophie du moulin]

Merci Jeep. Mais en voyant la bande annonce, je me dit : pourvu que ce soit pas aussi dur que "Cheval de guerre" qui avait aussi eu un prix et qui est un bon film mais un peu trop violent pour moi

J'ai vu quelques extraits en dehors de la bance annonce, les images sont somptueuses.
Après avoir lu la trame de ce EO, la mise à sac de la planète vue par les yeux d'un âne, la bêtise humaine étant le centre de cette histoire, il est fortement envisageable que la fin soit très cruelle.
Donc, oui, je comprends qu'on n'a pas forcément envie d'assister à cette probabilité.

J'essaierai quand même de le voir ou d'en savoir plus.

[Jeep]

J'ai vu hier soir à la télé "Cry Macho" de et avec Clint Eastwood.
Son dernier film en date et peut être son dernier tout court.

Depuis 50 ans Eastwood a un contrat avec Warner.
Un nouveau PDG est en place depuis peu et a déjà fait des coupes drastiques, la priorité étant leur plateforme HBO Max qui va être remodelée.

Eastwood a proposé un scénario il y a quelques semaines qui a été refusé, le box office de Cry Macho étant jugé décevant.
C'est un affront pour lui.

Je viens d'aller chercher ces infos récentes, car je l'ai trouvé vraiment vulnérable et amoindri dans Cry Macho.
Tourné fin 2020, sorti en 2021, il est devenu alors le plus vieil acteur de l'histoire récente du cinéma a avoir le premier rôle d'un film.
Je le voyais donc difficilement poursuivre sa carrière après avoir vu le film.
On ignore si son projet refusé était une réalisation ou à nouveau réalisateur / acteur.
Reste la possibilité de trouver un autre studio pour le produire et le distribuer s'il le souhaite.

Cry Macho n'est bien entendu pas ce qu'il a fait de mieux, l'histoire est touchante mais un peu convenue. On a quand même les paysages du Nouveau-Mexique somptueux.

[Charlie Brown]

Je viens d'aller chercher ces infos récentes, car je l'ai trouvé vraiment vulnérable et amoindri dans Cry Macho.
Tourné fin 2020, sorti en 2021, il est devenu alors le plus vieil acteur de l'histoire récente du cinéma a avoir le premier rôle d'un film.

Il a quand même 92 ans, notre ami Clint...
N'empêche, je trouve toujours ça triste, voire honteux, quand un réalisateur qui a marqué l'histoire du cinéma se voit refuser un projet, surtout par son studio historique, auquel il a tant apporté. Forcément que les recettes seraient décevantes et le film pas à la hauteur des précédents (quoique... Ingmar Bergman, par exemple, a sorti son dernier film, Saraband, à 85 ans, et c'était un excellent film), mais ne serait-ce que par respect et par reconnaissance, ils ne devraient pas refuser.

Ça me fait penser qu'un autre vieux de la vieille, mon cher Woody Allen, bientôt 87 ans, est en train de tourner son nouveau film à Paris. Il a annoncé que ce 50ème long métrage (ou 51ème selon comment on compte) devrait être son dernier ! Je pense qu'il a choisi la France pour ce dernier film parce que c'est le pays au monde où ses films ont toujours le mieux marché. Une sorte de reconnaissance, quoi. Le film devrait s'appeler Wasp 22 et est réalisé entièrement en français avec des acteurs français, dont Lou de Lâage, Elsa Zylberstein, Valérie Lemercier, Melvil Poupaud, Grégory Gadebois et Guillaume de Tonquédec. Même si je serais triste qu'il s'arrête là, j'ai hâte de voir ça.

[Jeep]

Il a quand même 92 ans, notre ami Clint...

Oui, son précédent rôle était dans La Mule, qu'il avait réalisé aussi et tourné en 2018, en grande partie aussi au Nouveau-Mexique.
Il y a un peu plus de deux années seulement entre les tournages de La Mule et de Cry Macho.
Mais entre ces deux films son vieillissement est vraiment prononcé. Particulièrement le visage
C'était un peu douloureux hier de simplement le voir se mouvoir avec difficulté dans certaines scènes.

Le rôle étant celui d'un ancien champion de rodéo, travaillant toujours dans un ranch, ça renvoie inévitablement à ses grands westerns des années 60-70.

[adieu minette]

C'est aussi un truc que j'apprécie chez Clint Eastwood, par de chirurgie esthétique, d'injection de collagène ou autre, pas de couleur, d'implants et toutes ces conneries. Effectivement c'est aujourd'hui un vieillard, mais il a toujours la classe.

[Charlie Brown]

Ce week-end, je suis allé voir ça. Je pensais que ce serait un documentaire sur Leonard Cohen, sa vie, son œuvre. En partie, oui... Mais c'est surtout un documentaire (plus TV que cinéma, je trouve) centré sur UNE chanson, "Hallelujah". Sa gestation, son histoire, son destin. Un peu comme un résumé de la vie de Leonard Cohen. Du coup, même si j'ai passé un bon moment, je suis resté sur ma faim. 2 heures de film sur une seule chanson ou presque, c'est trop ! Et, à la fin, on n'en peut plus de cette chanson servie à toutes les sauces par petits bouts. Déjà que c'est très loin d'être ma préférée de Leonard Cohen... Heureusement, on apprend quand même des choses et y'a de chouettes images d'archives. Et plein de répliques amusantes du grand Leonard.

[Charlie Brown]

Dans deux genres complètement différents, deux films que j'ai beaucoup aimés ces temps-ci au cinéma , par deux réalisateurs marseillais.





Je n'ai pas vu les autres films de Cédric Jimenez, c'est le casting qui m'a attiré, malgré un sujet que j'appréhendais... (merci , Fifi, de m'avoir "rassuré" ).
Après un prologue douloureux à Athènes, car on comprend tout de suite que le terroriste qui vient d'échapper à la traque policière sera à l'origine des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, le film, mené tambour battant, ne s'attarde pas sur lesdits attentats (c'était ce qui m'inquiétait) et entre directement dans le vif de son sujet : l'enquête et la traque des terroristes dans les cinq jours qui suivent par la SDAT (Sous-direction anti-terroriste de la Police judiciaire). C'est tendu, nerveux, filmé caméra à l'épaule (pour une fois, c'est justifié) et Jimenez ne perd jamais de vue son sujet, évitant soigneusement tout pathos et élaguant tout propos "inutile" (vie privée des personnages, vie quotidienne en dehors de leur travail, point de vue des terroristes...), ce qui pourrait a priori rendre le film moins profond (alors que, finalement, ça le rend plus subtil), mais qui est rudement efficace ! J'ai rarement vu un réalisateur français rivaliser aussi bien avec le meilleur du cinéma américain dans ce genre. La performance mérite au moins d'être saluée. Un film qui reste en mémoire plusieurs jours après la projection...
A l'exception de Sandrine Kiberlain, pas crédible une minute dans le rôle qu'on lui a assigné, l'interprétation est très bonne.


Elle est en revanche excellente, notre amie Sandrine, dans un rôle qui lui va comme un gant, avec ce film d'Emmanuel Mouret :





Tout est dans le titre (ou presque...). C'est fin, subtil, bien vu, comme souvent avec Mouret (fils spirituel de Woody Allen et d'Eric Rohmer), qui peaufine de film en film son exploration des relations amoureuses, son analyse des sentiments. Et c'est très amusant. Il est au top, le Mouret, depuis quelques films.

[fifi brindacier]

Dans deux genres complètement différents, deux films que j'ai beaucoup aimés ces temps-ci au cinéma , par deux réalisateurs marseillais.





Je n'ai pas vu les autres films de Cédric Jimenez, c'est le casting qui m'a attiré, malgré un sujet que j'appréhendais... (merci , Fifi, de m'avoir "rassuré" ).

Oui tu vois, au final même si c'est sur les attentats c'est pas si dur psychologiquement, puisque c'est axé sur l'enquête policière.
En revanche, l'autre film qui vient de sortir sur les attentats (mais je crois qu'il est plus en salles), "Revoir Paris", est beaucoup plus difficile.

A l'exception de Sandrine Kiberlain, pas crédible une minute dans le rôle qu'on lui a assigné, l'interprétation est très bonne.

Oui je suis bien d'accord, pourtant je l'aime bien d'habitude mais là je l'ai trouvée vraiment mauvaise. Elle était peut-être pas dans un rôle qui lui allait bien en effet

Elle est en revanche excellente, notre amie Sandrine, dans un rôle qui lui va comme un gant, avec ce film d'Emmanuel Mouret :





Tout est dans le titre (ou presque...). C'est fin, subtil, bien vu, comme souvent avec Mouret (fils spirituel de Woody Allen et d'Eric Rohmer), qui peaufine de film en film son exploration des relations amoureuses, son analyse des sentiments. Et c'est très amusant. Il est au top, le Mouret, depuis quelques films.

Par contre j'ai pas été convaincue par ce film. J'avais beaucoup aimé "Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait" pourtant, mais je trouve à force que ça fait trop calqué sur Rohmer (mais en moins bien, bien sûr) sauf que pour être original il invente des personnages un peu tarés et assez ridicules (celui de la fille que rencontre le couple pour ce film par exemple, je me rappelle plus de son nom) puis on voit ici que par souci d'originalité il essaie de moderniser et de se mettre à la page, l'hétérosexualité c'est dépassé, et puis le couple aussi, après tout, sauf que ça rend pas la chose plus intéressante.
Et encore, dans ce film Emmanuel Mouret n'était pas acteur, il aurait manquait que ça, il aurait tout à fait pu jouer le rôle de Vincent Macaigne d'ailleurs, puisqu'il adore se victimiser dans les rôles qu'il se donne et prendre un air mou et idiot, alors même qu'il ne se prend pas pour n'importe qui, ça se sent bien.

Enfin on dirait pas comme ça mais malgré tout il y a pas mal de films de ce réalisateur que j'ai bien aimés

[Charlie Brown]

Oui tu vois, au final même si c'est sur les attentats c'est pas si dur psychologiquement, puisque c'est axé sur l'enquête policière.
En revanche, l'autre film qui vient de sortir sur les attentats (mais je crois qu'il est plus en salles), "Revoir Paris", est beaucoup plus difficile.

Du coup, je ne suis pas allé le voir...

A l'exception de Sandrine Kiberlain, pas crédible une minute dans le rôle qu'on lui a assigné, l'interprétation est très bonne.

Oui je suis bien d'accord, pourtant je l'aime bien d'habitude mais là je l'ai trouvée vraiment mauvaise. Elle était peut-être pas dans un rôle qui lui allait bien en effet

J'aime beaucoup Sandrine Kiberlain moi aussi, mais elle n'est visiblement pas faite pour ce genre de rôle de chef (ici, de police) à poigne.

Par contre j'ai pas été convaincue par ce film. J'avais beaucoup aimé "Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait" pourtant, mais je trouve à force que ça fait trop calqué sur Rohmer (mais en moins bien, bien sûr) sauf que pour être original il invente des personnages un peu tarés et assez ridicules (celui de la fille que rencontre le couple pour ce film par exemple, je me rappelle plus de son nom) puis on voit ici que par souci d'originalité il essaie de moderniser et de se mettre à la page, l'hétérosexualité c'est dépassé, et puis le couple aussi, après tout, sauf que ça rend pas la chose plus intéressante.
Et encore, dans ce film Emmanuel Mouret n'était pas acteur, il aurait manquait que ça, il aurait tout à fait pu jouer le rôle de Vincent Macaigne d'ailleurs, puisqu'il adore se victimiser dans les rôles qu'il se donne et prendre un air mou et idiot, alors même qu'il ne se prend pas pour n'importe qui, ça se sent bien.

Enfin on dirait pas comme ça mais malgré tout il y a pas mal de films de ce réalisateur que j'ai bien aimés

Je vois très bien ce que tu veux dire. J'ai moi aussi trouvé la dernière partie du film un peu too much et moins crédible, du coup.
Ça m'avait fait pareil avec Les Amours d'Anaïs (avec ma chère Anaïs Demoustier, toujours impeccable !), par exemple. C'est très tendance et ça ne rend pas les choses plus intéressantes, comme tu dis. Au contraire même, tellement ça semble factice, collé là pour faire "progressiste".
Mais j'ai quand même beaucoup aimé ce film, dont les dialogues sont savoureux et servis par des acteurs très justes. J'ai beaucoup ri pendant la projection. Ça m'a fait du bien.
Et le fond est bien vu, comme toujours chez Mouret. Même si ça reste souvent du sous-Rohmer et du sous-Woody Allen... Il a fini par trouver une voie de plus en plus personnelle, je trouve, et ça lui va bien. Sans compter qu'il a enfin compris, depuis trois films, qu'il fallait qu'il se consacre exclusivement à l'écriture et à la réalisation, et qu'il abandonne l'idée d'incarner lui-même ses personnages. Ça me faisait marrer de le voir faire l'acteur, mais ça nuisait un peu à l'ensemble de ses films, au final. Contrairement à un Woody Allen, par exemple, qui, lui, incarnait toujours parfaitement son personnage, à l'époque où il jouait dans ses propres films, lui apportant même une plus-value, car il était vraiment le seul à savoir jouer comme il le faisait. Sur ce plan, Woody Allen est un peu comme Charlie Chaplin. Il a su créer un personnage marquant. Typique et reconnaissable. Ce que Mouret n'a jamais réussi à faire en tant qu'acteur.

[fifi brindacier]

Je vois très bien ce que tu veux dire. J'ai moi aussi trouvé la dernière partie du film un peu too much et moins crédible, du coup.
Ça m'avait fait pareil avec Les Amours d'Anaïs (avec ma chère Anaïs Demoustier, toujours impeccable !), par exemple. C'est très tendance et ça ne rend pas les choses plus intéressantes, comme tu dis. Au contraire même, tellement ça semble factice, collé là pour faire "progressiste".

Oui j'avais eu cette sensation aussi pour Les amours d'Anaïs, que le réalisateur voulait faire un film "à la mode" (même si c'était pas un film d'Emmanuel Mouret), et que du coup ça rendait la chose pas très naturelle...

Et le fond est bien vu, comme toujours chez Mouret. Même si ça reste souvent du sous-Rohmer et du sous-Woody Allen... Il a fini par trouver une voie de plus en plus personnelle, je trouve, et ça lui va bien. Sans compter qu'il a enfin compris, depuis trois films, qu'il fallait qu'il se consacre exclusivement à l'écriture et à la réalisation, et qu'il abandonne l'idée d'incarner lui-même ses personnages. Ça me faisait marrer de le voir faire l'acteur, mais ça nuisait un peu à l'ensemble de ses films, au final. Contrairement à un Woody Allen, par exemple, qui, lui, incarnait toujours parfaitement son personnage, à l'époque où il jouait dans ses propres films, lui apportant même une plus-value, car il était vraiment le seul à savoir jouer comme il le faisait. Sur ce plan, Woody Allen est un peu comme Charlie Chaplin. Il a su créer un personnage marquant. Typique et reconnaissable. Ce que Mouret n'a jamais réussi à faire en tant qu'acteur.

Il faut vraiment que je regarde les films de Woody Allen !

[Charlie Brown]

Il faut vraiment que je regarde les films de Woody Allen !

Oui !

Tiens, je te fais un petit "guide", pour que tu saches par où commencer, sachant qu'il a tourné environ un film par an depuis 1969 ! (Enfin, tu feras bien comme tu voudras ou comme tu pourras, mais c'est pour te donner une idée… Ainsi qu'à ceux qui voudraient s'y mettre. )

On peut grosso modo distinguer 4 "périodes" dans sa filmographie :

- Une période qu'on pourrait qualifier de "comico-burlesque" (1965-1972), où Woody Allen, alors connu comme artiste de stand-up comedy, gagman ou auteur de nouvelles pour The New Yorker, fait ses débuts dans le cinéma et se cherche encore, que ce soit en tant que scénariste, acteur ou réalisateur. Quelques trucs sympas, mais pas d'œuvre vraiment marquante ou indispensable (même si j'aime bien Prends l'oseille et tire-toi !, Bananas, ou le sketch final du film à sketchs Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe... sans jamais oser le demander, un des titres de film les plus longs de l'histoire du cinéma !)

- Une période dite "Diane Keaton" (1972-1979), où Woody Allen trouve vraiment sa voie, dans une veine "comico-philosophique", avec la complicité de cette lumineuse et éternelle amie (brièvement compagne aussi, dans ces années 70). Dans l'ordre chronologique, je conseille vivement :
Play It Again, Sam (le titre français est Tombe les filles et tais-toi !. Je me demande qui est l'abruti qui a pondu ce titre... Le film n'est pas réalisé par lui, mais est tiré de sa propre pièce de théâtre. Il en a confié avec bonheur la réalisation à Herbet Ross. Ensuite, il prendra définitivement les rênes de ses propres films)
Sleeper (Woody et les robots en VF)
Guerre et amour
Annie Hall
Manhattan
On peut aussi ajouter Stardust Memories en 1980, même s'il n'y a pas Diane Keaton dedans.
Intérieurs est une tentative de film purement dramatique, en hommage à un de ses "maîtres", Ingmar Bergman.

- Une période dite "Mia Farrow" (1982-1992), où Woody Allen arrive à pleine maturité de son cinéma, lorgnant de plus en plus vers la comédie dramatique, voire le drame, parfois. Il ouvre aussi une veine "fantastico-magique", que j'aime beaucoup. Toujours dans l'ordre chronologique, je conseille toujours aussi vivement :
Comédie érotique d'une nuit d'été (comédie bucolique où le "fantastique" fait une première et légère apparition)
Zelig
La Rose pourpre du Caire
Hannah et ses sœurs
Une autre femme
Crimes et délits
Alice
Ombres et brouillard

- La période "post-Mia Farrow" ou post-"scandale" (1993-aujourd'hui), quand Woody officialisera sa relation avec sa compagne et épouse actuelle, Soon-Yi Previn (fille adoptive de Mia Farrow et André Previn). Depuis lors, les "fans" et "puristes" s'accordent à dire que sa production est moins bonne. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ça... Elle est sûrement moins ambitieuse, et ses meilleurs films sont effectivement derrière lui. Pour autant, elle reste souvent de très bon niveau, et la filmographie de cette période recèle quand même quelques pépites. Toujours dans l'ordre chronologique, je conseillerais :

Pour les années 90 :
Meurtre mystérieux à Manhattan (avec la toujours fidèle Diane Keaton, venue soutenir son ami dans la tourmente)
Coups de feu sur Broadway
Don't Drink the Water (Nuits de Chine en VF, adaptation TV très réussie et très sous-estimée de sa propre pièce de théâtre)
Maudite Aphrodite
Tout le monde dit I Love You
Harry dans tous ses états
Wild Man Blues (un documentaire de Barbara Kopple sur le Woody Allen musicien, clarinettiste de jazz, qu'on dirait réalisé par Woody lui-même tellement il s'accapare le film avec bonheur !)
Accords & désaccords

Pour le XXIème siècle :
Anything Else
Match Point
Whatever Works
Minuit à Paris
Magic in the Moonlight
L'Homme irrationnel
Wonder Wheel
On peut aussi ajouter la mini-série en 6 épisodes réalisée pour Amazon Prime video, Crisis in Six Scenes, de bonne facture.

[fifi brindacier]

Whaou super, merci beaucoup !
Je pense que je commencerai donc par la période "Diane Keaton" ou "Mia Farrow"
Il faudrait juste que je trouve du temps où j'ai rien à faire... (Et des plateformes internet ou sites de streaming où trouver tout ça)

[Charlie Brown]

Whaou super, merci beaucoup !
Je pense que je commencerai donc par la période "Diane Keaton" ou "Mia Farrow"

Oui, les années 70 et 80 sont indéniablement ses meilleures périodes.

Tous les films que j'ai cités méritent, pour moi, d'être vus. Et il faut absolument les voir en VO, bien évidemment ! Le doublage français de Woody Allen est une catastrophe...

Si tu dois n'en voir que quelques-uns, voici mon Top 10, ceux que je considère comme absolument indispensables :

Ses chefs-d'œuvre :

Guerre et amour (1975)
Annie Hall (1977)
Manhattan (1979)
Zelig (1983)
La Rose pourpre du Caire (1985)
Hannah et ses sœurs (1986)
Crimes et délits (1989)

Mes chouchous d'après les années 80 :

Harry dans tous ses états (1997)
Anything Else (2003)
Whatever Works (2009)

Et puis, allez, un bonus de 5 films que j'adore aussi :

Play It Again, Sam (1972)
Sleeper (1973)
Une autre femme (1988)
Ombres et brouillard (1991)
Meurtre mystérieux à Manhattan (1993)

Il faudrait juste que je trouve du temps où j'ai rien à faire... (Et des plateformes internet ou sites de streaming où trouver tout ça)

C'est clair que trouver du temps, ça va être le plus difficile...

Pour le reste, vu que tu es à Paris, profites-en pour jeter régulièrement un œil sur les programmes des cinémas du Quartier latin : Le Champo, Le Reflet Médicis, La Filmothèque du Quartier Latin, le Grand Action, l'Ecoles Cinéma Club (ex-Desperado et ex-Action Ecoles) et le Christine Cinéma Club (ex-Action Christine). Il n'est pas rare qu'ils programment des films, voire des cycles, de Woody Allen.

Tiens, par exemple, Manhattan est projeté ce soir à 19h30 et dimanche à 19h15 à l'Ecoles Cinéma Club.

[Sophie du moulin]

Intéressant. Comme Fifi, je n'ai jamais vu un film de Woody Allen. Donc ça peut me servir.

[fifi brindacier]

Tous les films que j'ai cités méritent, pour moi, d'être vus. Et il faut absolument les voir en VO, bien évidemment ! Le doublage français de Woody Allen est une catastrophe...

En général, quand je regarde des films anglais ou américains (ce qui n'est pas si fréquent ), je les vois toujours en VO (avec les sous-titres), je supporte pas les voix ridicules (surtout féminines) des traductions françaises.

Si tu dois n'en voir que quelques-uns, voici mon Top 10, ceux que je considère comme absolument indispensables :

Ses chefs-d'œuvre :

Guerre et amour (1975)
Annie Hall (1977)
Manhattan (1979)
Zelig (1983)
La Rose pourpre du Caire (1985)
Hannah et ses sœurs (1986)
Crimes et délits (1989)

Ok alors je commencerai par ça, et dans l'ordre, bien entendu

Pour le reste, vu que tu es à Paris, profites-en pour jeter régulièrement un œil sur les programmes des cinémas du Quartier latin : Le Champo, Le Reflet Médicis, La Filmothèque du Quartier Latin, le Grand Action, l'Ecoles Cinéma Club (ex-Desperado et ex-Action Ecoles) et le Christine Cinéma Club (ex-Action Christine). Il n'est pas rare qu'ils programment des films, voire des cycles, de Woody Allen.

Tiens, par exemple, Manhattan est projeté ce soir à 19h30 et dimanche à 19h15 à l'Ecoles Cinéma Club.

Eh ben justement, hier soir en te répondant j'ai tapé "Woody Allen films cinéma Paris" sur internet. La recherche n'a pas été fructueuse, je suis tombée que sur des articles récents à propos du tournage de son cinquantième film à Paris. Apparemment il faut chercher cinéma par cinéma.
Du coup merci pour l'info ! (Même si ça va être compliqué pour ce soir ou dimanche soir )