Que je ne suis vraiment pas né à la bonne époque ni au bon endroit ...
(vous attachez de l'importance à des détails; j'espère que la votation du 9 février sur l'homophobie ne me décevra pas ...).
Modérateur : modérateurs
Que je ne suis vraiment pas né à la bonne époque ni au bon endroit ...
Que je suis entièrement d'accord avec toi. Chacun s'approprie les normes de la société établie, et le degré de besoin de conformisme est tel qu'on s'auto-persuade que ces "valeurs" (qui au fond ne nous appartiennent pas), sont les nôtres, profondément.
Mais là où je trouve que c'est plus insidieux c'est qu'on peut même se montrer critique envers ces normes et pourtant sans complètement parvenir à s'en défaire. Je reprends l'exemple donné par mes copines: elle se plaignent que leurs conjoints ne participent pas suffisamment aux "corvées" liées à l'éducation mais dans le même temps critiquent chaque fois qu'ils font quelque chose parce que ce n'est pas fait comme elles ou moins bien que quand c'est elles qui le font. De ce fait, les hommes ne le font pas plus et elles se persuadent qu'elles savent mieux faire. Du côté des hommes, faire aussi bien que leurs femmes, c'est leur "retirer" quelque chose de gratifiant et faire moins c'est avoir du temps pour d'autres choses... Vu comme ça, on se dit que c'est parti pour durer un bout de temps! Pour que cela change, il faudrait que les femmes se sentent valorisées quand elles font d'autres choses y compris quand elles restent d'éternelles adolescentes ou qu'elles ont des activités dites à risques, qu'elles envisagent une vie sans maternité. Il faudrait aussi que hommes et femmes renoncent à avoir en quelque sorte "l'exclusivité de compétences" .
C'est juste ce genre de situation existe ! Je l'ai vécu. Il faut lâcher prise, et accepter que l'autre fasse non pas moins bien, mais différemment.Sophie du moulin a écrit : ↑10 févr. 2020, 11:34 Je reprends l'exemple donné par mes copines: elle se plaignent que leurs conjoints ne participent pas suffisamment aux "corvées" liées à l'éducation mais dans le même temps critiquent chaque fois qu'ils font quelque chose parce que ce n'est pas fait comme elles ou moins bien que quand c'est elles qui le font. De ce fait, les hommes ne le font pas plus et elles se persuadent qu'elles savent mieux faire.
Ça c'est pareil pour tout. J'ai une amie qui tient un magasin de posters-affiches etc, très souvent des commerciaux entrent et en la voyant demandent à parler au patron..... alors que c'est elle la patronne !Sophie du moulin a écrit : ↑11 févr. 2020, 15:38 A mon avis elle doit avoir parfois avoir affaire à des clients qui veulent absolument parler à son collègue.
Ah quand même je pense que ça dépend de l'activité. Un salon de coiffure, un institut de beauté, une crèche, etc...on demandera selon moi plus facilement la patronne ou la directrice.Marie la Belge a écrit : ↑11 févr. 2020, 17:55 Ça c'est pareil pour tout. J'ai une amie qui tient un magasin de posters-affiches etc, très souvent des commerciaux entrent et en la voyant demandent à parler au patron..... alors que c'est elle la patronne ! [/color]
c'est cook qui me l'a dis
Ben moi je me demande si à l'origine de ça il n'y aurait pas une "réglementation", non ?