Paris (du 11 au 15.10.2016)

Grande soirée, hier Renaud était sur la scène du Zénith, moi dans la salle, comme en 2006, 2002, 1994, 1988, 1985.

Une belle première au Zénith de Paris !
Renaud avait un peu le trac chanter devant Dominique, Lolita, Héloïse, Romane et Malone c’est pas Simple

Quelques changements hier soir 13.10, étudiants poils au dents et HLM en entier, à la place de chevaux blancs et sirop de la rue. Dans le medley, à la place du HLM, c’est mon dernier bal. Pas d’envol du Phénix à la fin du concert. De très gros progrès par rapport à Évry. Un putain de concert.

Zénith de Paris, chapitre 3.
Les deux premiers ont été grandioses. Aussi grandioses que je l’imaginais. Et c’est pas peu dire. Toujours avec mon poto et talentueux Martial Bort aux guitares. Le public est incroyable d’écoute et de bienveillance avec nous. Et Renaud nous met une claque d’émotions, de gentillesse et de sincérité chaque soir.
Pour ma part, ça me fait toujours quelque chose de poser mes pieds sur cette scène mythique, juste là, à la même place que ce prénom si familier.

Monamipierrot (Le HLM des Fans)

Deuxième concert hier soir 13.10  après celui d’Evry, quelle claque !!! A Evry on l’a vu debout et hier on l’a vu vivant
Il a vachement progressé vocalement, a mis très peu de temps à faire chauffer la voix (1 voir 2 chansons), je l’ai trouvé agréable à écouter, bien sûr de temps en temps ça dérape mais dans l’ensemble ça tourne bien. Je ne sais pas s’il continue avec sa coach vocale mais ça porte ses fruits.
A Evry, par le stress sans doute, il tremblait avec le micro, hier que dalle, bien planté sur ses guibolles, il a pris possession de la scène en patron. Il blague plus qu’à la première, a même envoyé (à raison) un siffleur soûlant, une fois un “Ta gueule” et l’autre fois “si tu n’es pas content, tu peux te casser connard”
Côté set-list quelques changements, dehors “Cheveux blancs” et “Le sirop de la rue”, à la place “Etudiants poils aux dents” (très belle surprise) et le “HLM” en intégralité. Dans le medley, apparition de “C’est mon dernier bal” prenant la place du HLM.
Dommage qu’il n’ait pas insisté avec “Dylan”, je la trouvais pas mal.
Très belle ambiance hier soir au Zénith, un super soirée, j’ai hâte de ma troisième à Caen en janvier.
Ah si j’oubliais, plus d’envol de Phénix à la fin du concert, je ne sais pas s’il y avait un problème technique hier soir ou si c’est volontaire.

Ça y est, je suis à mi-cure de plénitude avec Renaud …
Déjà ! La semaine est passée tellement vite avec ces soirées étoilées Porte de Pantin.
Après le concert d’hier samedi 15, c’est le rendez-vous des ami(e)s Renaudiens avec des retrouvailles magnifiques et fraternelles autour du verre de l’amitiés avec croque madame – frites.

Trop content de retrouver la bande et de nouvelles connaissances ( ma grande sœur Renaudienne Alexel Fanfan , ma Delph  , Chemin Clarisse , Fabienne Rousseau, Christophe Kikoff , Patrick de Montmollin , Didier Byleveld , Didier Liedot and co. ) C’est comme si on ne s’était jamais quitté, loin de mes yeux mais toujours dans mon cœur, vous m’aviez tant manqué depuis toutes ces années.

Ce 16 octobre 2016, sur le chemin d’un dimanche après midi pas à la con du tout, j’ai un peu la gueule de bois alors que le joli goût de l’eau ne m’a pas quitté de la soirée.

L’eau de vie, comme j’en parlais cette semaine, m’irrigue mon corps, l’esprit et m’apaise. Mais je suis à présent en manque car j’ai devant moi 9 jours sans toi le soir mon Renaud.
Pour penser, écrire, parler comme toi l’artiste, j’ai beau me dire que je fais ” relâche ” pour cinq jours histoire de reposer ma voix.
Toi tu pars to sing ” Miss Maggie ” in english to London tuesday 18 october … Et moi dès les coups de minuit qui sonnent les premières minutes de ce dimanche 16 octobre, je compte les jours, les heures et les minutes qui me séparent du 25 19 H 45 ( l’heure de retrouver ta voix pour présenter le p’tit Gauvain de la Creuse ) et de 20 H 35 où tu vois le bout du tunnel.

Au Zénith, le Frangin nous convie à son zénith, un bien être total sous des étoiles qui illuminent la salle.
Ces douces lucioles se reflètent dans nos yeux, ceux de Ren, et se noient parfois dans nos larmes d’émotion.
Les briquets allumés dans nos p’tits poings levés rythment les douces ballades de Renaud :
De ” Les Mots “, notre préférée à lui à nous qu’on a du nouvel opus, aux deux chansons préférées du Boss ” En Cloque ” et ” Son Bleu “, en passant par ce superbe slam à Malone ” Ta Batterie ” et ” Morgane de Toi ” ma p’tite préférée à moi que j’ai sur l’enfance, suivi de ” Morts les enfants ” de Alep ” sous une batterie de missiles ” ( dit joliment le poète pour présenter la chanson ), avec bien sûr un pèlerinage vers ” Hyper Casher “.

Sur tes magnifiques poèmes tout plein de tendresse, on chuchote tes vers pour les savourer en silence au son de ta voix.

Sur les titres plus ” nerveux ” pop rock, on t’accompagne avec fougue et bonheur quand ” Dès que le vent soufflera ” sur ” La Ballade Nord-Irlandaise ” et ” Marchand de cailloux “.
Le temps d’une chanson hommage à nos ami(e)s de Charlie, tu troques le pavé contre le sifflet pour fumer le calumet de la paix ” J’ai embrassé un flic ! ” ( moi aussi je les enlace les gentils WILLY Brouillard, et j’embrasse les fliquettes … !! )” Toujours debout ” tu es, ” toujours vivant, toujours la banane ” et c’est beau à voir, comme un tristoune ta sortie de scène où tu pars en fumée.

Dès la générale de Evry le 1er oct. à ce 15 octobre 2016, de soirs en soirs à Pantin avec deux-trois copains et plus que je me fais tous les soirs ( Emilie, une jeune femme croisée en fosse jeudi, mon pote Christophe rencontré en tribune mardi et retrouvé en fosse samedi soir ) les ovations s’amplifient, le Frangin reçoit comme il se doit des tonnerres d’applaudissements …

Toujours aussi généreux, Renaud ” revient nous dire merci ” avec sa tendresse habituelle, ses jeux de mots et son humour taquin qui lui va bien.
Toujours plein d’amour et d’amitiés pour nous ses fidèles ” sauvageons “, il nous montre combien on lui a manqué aussi.

Reviens moi vite, mon Frangin Renaud, on t’aime. Oui, reviens moi vite, avec Slimane, Angelo et ” Petite fille slave ” pour rallonger la set liste et le spectacle ( on peut rêver ! Non je déconne, Frangin, do as you like ! )

Renaud mon oncle ” mon frangin, mon poto, mon ami, mon copain, tu M’ tiens chaud, Renaud O’ ” !!!

Alexandre   HLM des fans

Alors mes impressions après le concert de samedi 15.10.2016 au Zénith de Paris, deuxième concert pour moi de cette tournée après le 1er a Evry.
A Evry moi qui était plutôt satisfait de cette 1ere après 9 ans sans concert, (Même si comme je le disais dans mon CR d’Evry, il avait un peu de mal à se déplacer et quelques craquages… c’était plutôt pas mal).
En ce qui concerne ce samedi, c’était génial, un Renaud en pleine forme (ca va peut être finir par clouer le bec à tous ces couillons qui le voyaient terminé).
C’est fou le changement en 2 semaines, ca doit être l’histoire de se roder.
Franchement c’était top, la voix était nickel (pour sa voix à lui hein), il avait la pêche, une bonne ambiance dans la salle.
La playlist est pas mal, un peu de tout, pour tout les goûts, Des que le vent soufflera et marchand de cailloux font partis des chansons qui font le plus bouger je trouve. Sympa “étudiants poil aux dents”, pis “Germaine” c’est entrainant .
Si j’avais une chanson à enlever de la playlist ca serait “Ta batterie”.
Même s’il a virer “Rouge sang”, il pourrait parler un peu du sujet de la corrida en intro de “Baltique” vu que c’est une cause qui lui tient a cœur. Pareil pour Colonna, il porte le t-shirt de soutien mais pas un mot pour le concert a ce sujet.
Voili, voilou, tout ca pour dire que j’ai passé une super soirée au Zénith, rien àenlever.
Prochain rendez-vous le 16 novembre à la Roche sur Yon (presque à domicile, pas besoin de me taper 700 bornes dans la journée).

Born X (HLM des Fans= :

Benoit 1664 (Hlm des Fans)

Bon alors voici mon compte rendu du concert de samedi 15 octobre au Zénith de Paname:
la journée avait bien commencée, retrouvailles avec mes anciennes collègues autour d’un déjeuner festif que j’avais pas revu depuis 6 mois après être revenu vivre dans ma Bretagne natale.
18heures, l’heure de partir pour le concert, manque de bol une fois arrivé à la station RER d’Arceuil, colis suspect aucun train ne circule. On a bien demandé au flic seul dans sa caisse de nous emmener mais il a pas voulu, et comme on avait pas de cocktails on a préféré prendre le bus direction porte d’Italie.
Après avoir traversé toute la ligne 5 on arrive bien à la bourre à porte de Pantin, encore 10 minutes de marche et on se met dans la queue, à ma surprise on est pas les seuls à la bourre y a encore vachement de monde dehors.
On arrive dans la salle à 20h15 juste pour écouter les dernières notes de Gauvin Sers, c’est con j’aurai bien aimé voir ce que ça donne, peut être à Rennes la prochaine fois?
Arrive le moment d’attente, direction le bar, là je fais la connaissance de Gavroche du Luxembourg qui avait mis fièrement son t shirt de la Cigale, c’est comme ça que j’ai engagé la conversation, on a parlé du HLM, mais il n’y vient plus.
Retour dans la fosse, on est pas trop mal placé vu l’heure d’arrivée, dans le milieu mais on a de la place pour bouger et on voit plutôt bien, le Zénith est vachement bien fait du côté là.
L’ambiance est déjà bien chaude, arrive le début du concert, l’animation sur l’écran qui m’a fait frissonné mais sur le moment j’me suis dis que j avais été con de regarder avant toutes les vidéos ça m’enlevait l’effet de surprise que mes potes ont eu.
Et là le rideau tombe, euphorie générale, il est bien là ! Rien à voir avec la première du Zénith où il avait massacré toujours debout.
Les chansons s’enchaînent, l’ambiance est royale, le public hurle les paroles j’ai trouvé ça d’ailleurs impressionnant. On était près d’une bande de jeunes filles fans comme nous des anciennes chansons, on a valsé ensemble sur Germaine, tenus bras dessus bras dessous sur la ballade nord irlandaise, applaudis à s’en faire rougir les mains sur la médaille, le déserteur…on a rien fait sur j’ai embrassé un flic mis à part chanté à la place ” et je me suis approché et j’ai lancé un pavé”. J’ai d’ailleurs trouvé que cette chanson avait pas fait bougé la fosse et que ça chantais pas tant que ça au moment où il tend le micro.
Je regardais autour de moi, il y avait de tout dans la fosse, des jeunes, des moins jeunes, des mecs en costard, des mecs en dread, des bobos, des prolos, des hypers catho, des vieux anars, et putain j’me suis dis voilà c’est ça Renaud, offrir à toutes les classes 2 heures de bonheur.
Alors bien sûr il court pas de long en large sur scène, on a même l’impression qu’il est par moment cimenté sur le mileu de la scène où qu’ils à chaussé ses après skis et qu’il ne peut plus en bouger, il se goure 2-3 fois dans les paroles mais contrairement aux videos du début de tournée, il est resté dans le tempo des chansons du moins j’ai pas souvenir d’avoir été choqué par une ramasse sur une chanson. Sa voix rauque sur Pierrot, mistral gagnant donne je trouve encore plus d’émotion. Par moment on a aussi du mal à comprendre ce qu’il dit quand il parle mis bon c’est pas une surprise non plus on le savait déjà.
Le truc qui m’a un peu déçu c’est que tout est millimétré, les mêmes vannes aux mêmes moments chaque soir, et certaines mêmes vannes qu’il faisait déjà en 2002. Pas de places à l’impro ce qui gâche un peu la magie surtout que j’avais vu pas mal de vidéos avant.
Voilà le concert se termine et on se dit putain déjà, pas vu le temps passé, on est encore tout euphorique on reste à mater les groupies du premier rang mendier des médiators ou bouts de papier de l’idole jusqu’à se faire virer par les mecs de la sécu.
Et là arrivé dans le hall, tout un groupe reprend en chœur des vieilles chansons de Renaud, celles qui n’ont pas été chantées pour la plupart, alors on se met avec eux, on retrouve le groupe de filles qui était à coté de nous, je lance donc où c’est que j’ai mis mon flingue, on enchaine avec ma gonzesse, la tire à dédé, lucien et pleins d’autres. On se fera là aussi virer par les videurs mais putain un super moment de communion. Et pas un mec au dessus des 40 ans, comme quoi y a pas que les quinquas qui connaissent bien Renaud!
On s’en va, direction un bar dans le 13ème, on débrief un peu le temps des 15 stations de la ligne 5, et je me dis que OK j’ai vu Renaud sur scène qu’à partir de 2002 mais putain que c’était bon de le voir ce soir chanter avec nous. Un des derniers artistes où je peux être fier de dire “j y étais” et que même si c’est plus le Renaud de 95 niveau scène, c’est au moins voir mieux le Renaud de 2002 niveau voix et c’est toujours mieux que d’écouter nostalgiquement ses anciens cd sur une platine à la maison.
Alors Renaud, je te revois en janvier et février pour Rennes et Nantes car malgré tout je ne peux pas m’empêcher de penser que cette fois c’est bien la dernière tournée et que je veux en profiter car t’as encore quelque chose à donner.

Jérôme V…. via boîte  @mail

Petit CR d’un grand concert : Renaud au Zénith de Paris, le 15 octobre 2016 !

C’est à peine l’aurore, et je tombe du plume, mon amour dort encore du sommeil de l’enclume… 5h00 pétante, le réveil sonne, enfin non il n’en a pas eu le temps because j’étais déjà dans les start’ quelques minutes avant, trépignant d’impatience au fond de mon lit que la douce musique du réveil retentisse ! Un café vite avalé, t-shirt de La Cigale (oué, j’y étais !) sur le dos, foulard autour du coup ! Première étape, je prend la belle-sœur au vol, qui m’attend avec impatience, pour notre 4ème concert du frangin ensemble ! Parce que Renaud c’est aussi une histoire de famille ! Direction la dernière halte, mon frangin monte dans l’auto, excité à l’idée de vivre son 1er concert de Renaud, moi qui lui ai répéter pendant 10 ans qu’il n’aurait jamais la chance de vivre ces concerts fabuleux, que le Renard a pris définitivement le dessus, blablabla.. que nenni ! Le frangin verra bien l’autre frangin ! Parce que Renaud, c’est aussi une histoire de famille. Le parrain et la marraine de mon fils (parce que Renaud, c’est encore une histoire de famille) chargés dans la voiture (façon de parler hein, pas d’alcool dans mon carrosse et encore moins à 6h du mat’) nous quittons nos vertes prairies normandes direction la capitale, le béton, la pollution, les fous du volant, etc…. !

2h30 et quelques cd de Renaud plus tard, la voiture est enfin stationnée sur le parking de l’hôtel, nous arrivâmes à pied à 9h00 aux portes du zénith ! Oui oui vous avez bien lu, 9h00, soit environ 11h30 avant l’heure fatidique… bein oué, quitte à venir à la capitale (on ne pouvait pas attendre la venue de l’idole dans notre beau zénith de Caen en janvier), autant s’assurer une bonne place en fosse au plus proche des hostilités. Croyant être les premiers, quelle ne fut pas notre surprise de voir déjà au moins … une personne déjà arrivée, depuis 6h30 (du matin) ! même pas peur le gars ! Nous nous joignons donc à lui pour entamer cette longue journée et insoutenable attente, surpris de voir que finalement les gens arrivent relativement tard, et que de fait, nous aurions pu prolonger notre sommeil de quelques heures… mais tant pis ! Les minutes s’égrainent doucement, les heures passent, les spectateurs et les foulards rouges se font de plus en plus nombreux aux abords de La Villette et prennent place dans les 5-6 files d’attente, l’ambiance se réchauffe tranquillement au son de quelques airs Renaudiens qui nous sont tous familiers. Aux alentours de 17h30-18h00, l’excitation monte encore d’un cran lorsque les vigiles commencent à mettre en place les points de contrôle et de fouille avant d’entrer dans le zénith. Inquiets de voir que beaucoup de personnes arrivées bien après nous sont en mesure de nous griller la politesse du 1er rang tant convoité et mérité, nous mettons en place une tactique rapide afin de mettre toutes les chances de notre côté ! C’est ainsi que nous chargeons ma chère petite belle-sœur de perdre le plus de temps à la fouille avec le sac plein de bouffe et autre victuailles pendant que nous, sportifs aguerris, les poches vides, sprintons vers les portes comme Usain Bolt vers la ligne d’arrivée du 100m, et nous jetons comme des morts de faim sur la rambarde du premier rang !!! alléluia ! oué bon je sais, tout ça est très puérile et enfantin, mais merde, cette année c’est noël avant l’heure, pas question de voir le père-noël de trop loin !

Nous voilà donc installés “confortablement” au premier rang et nous attaquons les derniers moments d’attente fiers et heureux d’être récompensés de cette interminable journée d’attente. Moment d’autant plus long qu’une allumée qui fête son anniversaire ne cesse de nous brailler dans les oreilles pendant plus d’une heure. L’ambiance monte plus vite que le zénith ne se remplit, et c’est déjà l’heure de la 1ère partie, et quelle 1ère partie !!

Comme le dit Renaud lui même dans sa présentation, Gauvain c’est l’avenir de la chanson française  et pas besoin de the voice ou autre télé-poubelle à la con pour en arriver là, tellement il a de talent, il ira loin ce petiot ! Bon dommage que l’autre tarée du 2ème rang n’est pas pu s’empêcher de crier avant pendant et après les chansons de Gauvain….

Et puis vient enfin l’heure H durant laquelle la pénombre gagne un zénith finalement plein à craquer, puis apparaît ce court film à la fin duquel le frangin sort du fond du tunnel qu’il vient de traverser…Et là, le rideau tombe… il est dressé là, devant nous, en chaire et en os, toujours vivant, toujours debout, droit sur ses guiboles, ressuscité, comme le dit sa chanson d’ouverture.

L’ambiance est fantastique dans la salle, le public, qui va de 10 a 77 ans semble en parfaite communion et en harmonie avec l’idole, qui enchaine ses tubes, nous procurant la charge d’émotion que nous sommes venus chercher, dû tant au fait de le revoir sur scène qu’au fait d’entendre à nouveau résonner sa voix sur ces chansons qui nous touchent toutes d’une façon ou d’une autre. Alors certes, la voix n’est pas celle d’il y a 30 ans, mais et c’est une très agréable surprise, elle est bien loin d’être dégueulasse !! Bon il y a bien quelques cafouillages par moment dans les paroles ou dans le rythme des chansons, mais l’aide du public le remet en selle fissa ! On sent qu’il y a eu du travail de fait, et ça paie, chapeau Monsieur. Physiquement, il n’est pas non plus le zombi annoncé par les brebis galeuses en amont du spectacle, il tient la route l’ancien. Il est bien évidemment marqué par ces années à se détruire, mais là encore on s’attendait à bien plus de dégâts. Et on ne peut pas s’empêcher non plus de se dire que “oué putain, 10 ans c’est long, il en a bien perdu du temps” ! Petit regret cependant, on ressent moins de complicité entre Renaud et ses musiciens que ce ne fut le cas lors de la dernière tournée. et Michael Ohayon, bien que ce soit un excellent musicos, en fait beaucoup trop et on ne voit pour ainsi dire que lui derrière Renaud. Au delà de ce point négatif s’il en est, les 2h30 défilent trop vite, au rythme de chansons que chacun apprécie (ou pas) selon ce qu’elles nous font ressentir (ou pas), ce (ou ceux) à quoi (qui) elles nous font penser… L’émotion à son comble sur “en cloque”, “la pêche à la ligne”, “manu”, “morgane de toi”, “mistral gagnant”. Une forte pensée pour mon fils sur “la ballade nord-irlandaise”, lui qui s’est endormi chaque soir pendant ses 1er mois en m’entendant la chantonner à ses oreilles. Ambiance de ouf sur “Marche à l’ombre” ou “mon HLM”. Émotion aussi intense mais plus lourde sur “hyper-cacher” ou “mort les enfants”, mais chansons hélas d’actualité, comme “déserteur” ou “la médaille”. Joli duo avec le public sur “Caravane-Maboul”.  Toujours un plaisir de l’entendre interpréter “marchand de cailloux”, “Pochtron” ou “son bleu”. Mes quelques flops dans cette set-liste et dans ce concert sont “ta batterie” ou “à la téloche”, voir “baltique”.

Le zénith n’a pas manqué de se transcender lorsque Renaud crut bon de nous entrainer sur “Germaine”, chanson d’amour et d’eau fraîche, et d’enchainer ensuite sur l’indéboulonnable “dès que le vent soufflera” ! Tatatssinnn !!!!! Tout le zénith debout, c’était monstrueux, tout comme l’était ce medley de la mort qui tue, avec ces quelques tubes traversés trop brièvement ! Belle surprise d’y retrouver notamment “c’est mon dernier bal”. Le concert ce termine sur un “fatigué” des mieux placés…
Renaud s’en va déjà, le phénix prend définitivement son envol (enfin pour ce soir), peut-être fatigué, peut-être pas, mais nous en tout cas on est pas rassasiés, on en redemande. Nous quittons le zénith les yeux émerveillés par ce que nous venons de vivre, le cœur rempli d’étoiles, regonflés à bloc et presque rajeunit d’une petite dizaine d’année tant nous n’aurions pas cru revivre ces moments restés bloqués 9 ans en arrière dans la fameuse salle de la Cigale (enfin pour ceux qui y étaient !) . Revoir Renaud sur scène, on n’y croyait plus. Heureux d’avoir pu partager à nouveau ces moments avec ma belle-sœur et pour la 1ère fois avec le frangin. Nous laissons l’autre frangin aller se reposer, nous quittons le zénith non sans passé par le stand merchandising ou nous nous laissons avoir (pour ne pas dire escroqués) à ramener quelques souvenirs hors de prix… . Clap de fin pour cette soirée Parisienne avec notre frangin commun à tous, parce que Renaud, y’a pas, c’est aussi une histoire de famille. Merci Renaud pour cette soirée, pour nous 3 ce sera rendez-vous à Caen en janvier puis à Alençon en mars, dans notre belle Normandie. Nous t’y accueillerons aussi chaleureusement que les autres Aminches de France et de Navarre !

Greenpuce( 15.10.2016)

FAUX CR ET PETIT MESSAGE

Ce samedi 15 octobre : deuxième concert de la Tournée pour ma pomme.Et j’en ferai d’autres, plein d’autres … Parole de Greenpuce !

Objectif : repartir avec une petite dédicace sympa de la fameuse autobiographie.Ouais, facile à dire … mais concrètement, comment faire à la fin du concert ?  S’il  suffisait de faire une bise aux vigiles pour qu’ils me laissent accéder à la loge de l’Artiste, ce serait trop beau

Naturellement, cette soirée-Renaud va se conjuguer au pluriel, comme toutes les autres. J’ai déjà rendez-vous avec Léone, tout ému d’assister à ce concert. Peut-être que sur place, je rencontrerai  SVPat, Korrigan, ou 15/15 … je l’espère !

Tee-shirt du Phénix-Tour sur le dos et bandana autour du cou : à chaque fois que je me prépare pour aller applaudir Renaud, je retrouve mes 20 ans. Les concerts du Frangin, c’est ma crème anti-âge !

Inutile de vous préciser que mes deux heures de transport pour rejoindre le Zénith me paraissent une éternité.

Nouée par l’émotion de revoir une nouvelle fois le « Petit Prince des Gros Pavés » sur scène, je me suis même perdue en arrivant Porte de Pantin et j’ai dû demander ma route à deux jeunes flics qui, tout rigolards en voyant mon bandana, m’ont aussitôt remise sur le droit chemin. Quelques barrières de sécurité  et fouilles règlementaires plus tard, me voici enfin dans l’enceinte du Zénith.

Une première partie précède bien sûr le concert.Deux jeunes de grand talent : Gauvain Sers et Martial Bort. Bravo les gars pour ce répertoire tantôt grave, tantôt fantaisiste. Le style, les textes, les notes, l’humour, les références à l’actualité, tout m’a plu. J’en redemande

Et soudain … Tonnerre d’applaudissements : le voilà, juste éclairé par la « poursuite ».

Renaud commence évidemment par «Toujours debout ». Introduction parfaite : comment pourrait-il entamer le concert autrement ?

Orfèvre des mots, il nous offre ensuite ses plus jolis textes. Deux heures trente de bonheur intense planent sur le Zénith.

Notre Frangin semble très en forme ce soir, ça fait plaisir. Entre chaque titre, il alterne méchantes vannes contre les cons et véritables déclarations d’amour pour son public.  On se régale !

Talentueux des santiags jusqu’à la pointe des cheveux, il m’a encore éblouie : magnifique et généreux, comme d’habitude.

Anciennes (mais pas trop), vieilles de vieilles ou à peine sorties dans les bacs, toutes ses chansons (ses petites chansonnettes comme il se plait à les nommer) interpellent chacun de nous : les vieux fans des années 75 comme les p’tits jeunes fraîchement embarqués dans l’aventure renaudienne.

Il n’y a pas d’âge pour apprécier Renaud : tout le monde le sait. Et comme à chaque concert, toutes les générations sont réunies ce soir au Zénith. Devant moi, une joyeuse bande de cinq mamies, 65-70 ans, en jeans-baskets, reprennent en chœur le refrain de « Germaine », se tenant par les épaules pour mieux se balancer en rythme, de droite et de gauche.                Un peu plus loin, un gamin d’une dizaine d’années chante à tue-tête en même temps que lui « J’ai embrassé un flic ».

Mistral Gagnant, élue « plus belle chanson de tous les temps », Renaud semble en douter et avec sa modestie légendaire, voilà qu’entre deux titres, il dévaloriserait presque son talent au regard des « Grands » : Brassens, Ferré, Ferrat, Nougaro et les autres. Notre poète des banlieues ne sait-il pas encore qu’il fait partie depuis belle lurette de ces fameux « Grands », qui font référence dans l’Histoire de la Chanson Française ?

Encore émerveillée par ce bonhomme extraordinaire qui m’enchante depuis 39 ans, je gribouille ce semblant de CR avec l’envie de lui dire toute mon admiration.

Mais comment lui transmettre ce message ?Bof … si ma pauvre bafouille remonte jusqu’à lui, il saura bien  lire entre les lignes …

Au suivant ! Au suivant ! ♪♫  ♪♫

Les photos c’est ici     là     là     là     et là